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Pecco Bagnaia

Lorsque Pecco Bagnaia a chuté au quatrième tour du Grand Prix d’Allemagne le monde s’est écroulé dans le box Ducati. Les mines en disaient long sur le désarroi et la scène semblait tellement incroyable que les tuniques rouges se sont plongées dans les datas et ont mis le doute sur le pneu arrière monté sur la GP22 frappée du 63 pour trouver la raison d’un désastre qui ne pouvait être le fait de leur pilote. Mais il a bien fallu se rendre à l’évidence en regardant les données. Quant au pneu, une réponse est aussi venue, de Piero Taramasso lui-même…

Piero Taramasso est le représentant sur le terrain du manufacturier unique du MotoGP qu’est Michelin, et il en a entendu des choses sur ses produits lors de ce Grand Prix d’Allemagne. Du bon, avec des compliments sur les performances du pneu soft et du moins bon avec les agacements et autres doutes formulés sur ses gommes dites « réchauffées ». Et puis il y a eu la course, où tout s’est relativement bien passé, nonobstant l’incrédulité corrosive de Ducati ressentie après la chute aux lourdes conséquences dans la course au titre de Pecco Bagnaia.

Comme toujours l’homme du Bibendum s’est accordé du temps avant de donner son analyse. Un délai visiblement écoulé puisqu’il a pris ainsi position. Avant de s’attarder sur le cas particulier de Pecco Bagnaia, il remet les choses dans leur contexte avec cette situation générale : « dès les premiers essais libres, nous avons compris que ce serait un week-end difficile, même si l’adhérence sur la piste n’était pas mauvaise, étant donné qu’ils roulent très peu au Sachsenring. Ils ont une réglementation liée au bruit qui les oblige à tourner au maximum 25 à 30 jours par an ».

Pecco Bagnaia Ducati (Ansa Photo)

Pecco Bagnaia nous a dit qu’il avait un bon feeling avec le pneu, donc je ne pense pas que ce soit un élément à mettre en cause

Il ajoute : « même si l’adhérence était supérieure à ce à quoi on pouvait s’attendre, il était évident qu’il y avait peu de gomme au sol. En fait, de session en session, les chronos se sont beaucoup améliorés. Pas d’une seconde, mais presque, malgré le fait que, dès le premier jour, ils avaient déjà établi le nouveau record du circuit ».

Le patron de Michelin en MotoGP s’est ensuite exprimé sur ce qui est arrivé à Pecco Bagnaia. On lit ainsi sur Tuttomotoriweb : « le pneu dur ne l’a pas aidé ? C’est peut-être qu’il n’était pas encore au mieux. Aussi parce que le côté droit est le plus critique au Sachsenring, puisqu’il n’y a que trois virages, mais c’est le pilote qui doit le ressentir et qui doit le gérer. C’est donc possible, mais je pense que c’était une combinaison de facteurs. Je dois dire cependant que Pecco nous a dit qu’il avait un bon feeling avec le pneu, donc je ne pense pas que ce soit un élément à mettre en cause, aussi parce qu’au troisième tour, celui qui a précédé l’accident, il tour en 1’21″9, l’un des plus rapides en piste. En théorie, donc, tout fonctionnait au mieux ». Pecco Bagnaia est bel et bien seul responsable de sa chute, qu’il n’a pas comprise pour autant.

MotoGP Pecco Bagnaia (LaPresse)

 

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