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Marc Marquez

La collision entre Marc Marquez et Francesco Bagnaia a été l’un des moments chauds du Grand Prix du Portugal MotoGP. Un événement naturellement sujet à générer des controverses et des tensions, puisque Bagnaia est un pilote d’usine Ducati et que Marquez fait partie de l’équipe Gresini, satellite de la marque … L’Espagnol considère qu’il s’agit d’un incident de course – même s’il est à la limite. Selon lui, le double champion du monde a eu une mauvaise approche à ce stade de la course, alors que se jouait la bataille pour la cinquième place. Il raconte comment s’est passé l’explication au sein du collège des commissaires sportifs.

Avant ça, lorsqu’il a été demandé à Marc Marquez s’il avait parlé de l’incident avec le directeur général de Ducati, Gigi Dall’Igna, il a précisé : « je ne parle pas avec le personnel de Ducati. Mais ce qui est bien, c’est qu’ils ont la télémétrie et qu’ils peuvent voir exactement ce qui s’est passé ». Le pilote de 31 ans a déclaré avoir « vu » les données des deux motos, information qu’il ne peut pas rendre publiques car « la télémétrie est privée et n’est jamais montrée », se montrant néanmoins convaincu que cette information a joué en sa faveur.

Cependant il était aussi aux première loges pour évaluer les événements et il n’a rien caché de son sentiment à leur égard : « c’était une erreur à laquelle je ne m’attendais pas de la part de Pecco », surpris par la contre-attaque de l’Italien lorsqu’il tentait de le devancer à la cinquième place : « quand Acosta l’a dépassé, Pecco souffrait beaucoup avec les pneus. Il restait trois tours, nous nous battions pour la cinquième place … quand on souffre autant avec les pneus, on sait que si ce n’est pas dans ce virage, on va vous dépasser dans l’autre. Mais bon, il voulait me rendre le dépassement de façon un peu trop optimiste, à la limite de tout parce que nous avons tous les deux fini dans les graviers. Ce sont des choses qui arrivent dans les courses », a résumé Marc Marquez.

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Marc Marquez : « Dieu merci, je n’étais pas celui à l’intérieur du virage »

Le pilote Gresini Racing a également donné des détails sur ce qui s’est passé au bureau du Collège des Commissaires Sportifs : « quand les Commissaires Sportifs m’ont appelé à la Direction de Course, je leur ai dit ‘c’est vous qui décidez’. Pour moi, c’est une action qui est très à la limite d’un fait de course. Ils doivent décider si cela est pénalisé ou non. Ils ont dit non, je leur ai dit que mon point de vue serait neutre et que j’allais respecter la décision, je n’allais pas pousser dans un sens ou dans l’autre. Pour finir, la conséquence est zéro point pour moi et Pecco, c’est la dernière chose que nous voulions tous les deux ».

Il a été demandé à l’octuple champion du monde s’il pensait que Pecco Bagnaia aurait réagi différemment si un autre pilote l’avait dépassé. Il a répondu qu’il n’en savait rien et a invité à ce qu’on pose cette question à l’Italien afin que les choses soient claires. Puis il a conclu : « je suis très calme, respectant les temps dont j’ai besoin. Cela pourrait m’arriver lors de la prochaine course, évidemment. Mais bon, Dieu merci, dans celle-ci, je n’étais pas celui à l’intérieur du virage ». Rendez-vous maintenant à Austin pour des retrouvailles MotoGP dans le cadre du Grand Prix des Amériques du 12 au 14 avril.

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