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Pol Espargaró, était partagé entre la frustration et la satisfaction sur la ligne d’arrivée du Grand Prix du Qatar. Il s’était ainsi classé douzième sur un tracé qui a tant fait souffrir jusque-là la RC16. A 13 secondes du leader et à trois autres secondes seulement d’un top 10 qui était l’objectif… Et qui a finalement été conquis par son frère Aleix sur une Aprilia… Mais il y avait aussi une pointe de colère contre un certain Jack Miller

La faute à la manœuvre étonnante de l’Australien qui s’est débarrassé de sa selle déchirée en la jetant par-dessus son épaule, comme en pâture à ses poursuivants. Mais l’équipier de Zarco a peu apprécié la plaisanterie. Il commente : « ce n’est pas une bonne chose. Si vous avez des problèmes, ce n’est pas bien de jeter les pièces sur vos adversaires. J’étais complètement dans ma course et j’ai soudainement vu une très grosse partie en carbone voler au-dessus de ma tête ».

Cette péripétie exposée, le pilote de 27 ans revient à sa course : « j’ai des sentiments mitigés. L’année dernière, je n’ai pas pu terminer la course ici. L’année dernière, mon coéquipier était à 23 secondes du leader, et je suis à un peu plus de douze secondes aujourd’hui. C’est incroyable d’être si proche sur une piste très difficile pour nous. Mais nous sommes toujours à la douzième place et cela ne suffit pas. C’est quelque chose que je n’aime pas tellement. C’est douloureux et vous réfléchissez et analysez où vous perdez du temps ».

« Il ne manque pas grand-chose. Mais les trois premières courses seront difficiles pour nous. Nous n’accélérons pas aussi bien que la concurrence dans certaines zones de la piste. Il s’agit de l’accélération dans une position inclinée. Les autres semblent avoir les mêmes problèmes, mais prennent quand même des mètres sur nous » constate l’Espagnol.

« En fin de course, nous perdons peut-être trois dixièmes à chaque tour. Ce n’est pas beaucoup sur un tour, mais beaucoup sur un Grand Prix. Nous travaillons pour compenser ça et nous savons également où et sur quoi réagir ». Il ajoute : « ce n’est probablement pas l’électronique, mais l’adhérence mécanique et cela coûte cher. Beaucoup de nouvelles pièces doivent venir et être testées. Nous sommes beaucoup mieux maintenant. Mais nous sommes contre Honda, ils sont ici depuis de nombreuses années et nous collent trois ou quatre dixièmes dans certains passages. Ce n’est pas beaucoup, mais cela coûtera beaucoup d’argent ».

Sur la course à Losail, il résume : « Oliveira était fort au début et a bien roulé. Mais je savais que les cinq derniers tours seraient très difficiles, alors je n’ai pas mis trop de pression. Nous devions juste penser beaucoup aux pneus ici. Ce n’était pas épuisant, car nous n’étions pas rapides. Au début, c’était lent, le peloton était comme un serpent. C’était agréable de voir tous les gars devant. C’était proche, mais en même temps si loin » …

MotoGP, Qatar J3 : classement

1 4 Andrea DOVIZIOSO Ducati 42’36.902
2 93 Marc MÁRQUEZ Honda +0.023
3 35 Cal CRUTCHLOW Honda +0.320
4 42 Álex RINS Suzuki +0.457
5 46 Valentino ROSSI Yamaha +0.600
6 9 Danilo PETRUCCI Ducati +2.320
7 12 Maverick VIÑALES Yamaha +2.481
8 36 Joan MIR Suzuki +5.088
9 30 Takaaki NAKAGAMI Honda +7.406
10 41 Aleix ESPARGARÓ Aprilia +9.636
11 21 Franco MORBIDELLI Yamaha +9.647
12 44 Pol ESPARGARÓ KTM +12.774
13 99 Jorge LORENZO Honda +14.307
14 29 Andrea IANNONE Aprilia +14.349
15 5 Johann ZARCO KTM +15.093
16 20 Fabio QUARTARARO Yamaha +15.905
17 88 Miguel OLIVEIRA KTM +16.377
18 17 Karel ABRAHAM Ducati +22.972
19 53 Tito RABAT Ducati +23.039
20 55 Hafizh SYAHRIN KTM +43.242
Not Classified
38 Bradley SMITH Aprilia 2 Laps
43 Jack MILLER Ducati 10 Laps
63 Francesco BAGNAIA Ducati 13 Laps

 

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