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Chicho Lorenzo remet une bûche dans le feu… L’écho de l’affaire de la combinaison ouverte de Fabio Quartararo en fin de parcours du Grand Prix de Catalogne continue de résonner dans le paddock MotoGP. Et le sujet passionne les observateurs. Chez les Lorenzo, c’est même un sujet familial puisque si Jorge en a causé dans son émission 99 secondes, le père Chicho la développe dans son programme ‘Motogepeando’ également diffusé sur You Tube. A cette occasion, il s’en prend à ceux qui sont allés voir la Direction de Course une fois le drapeau à damier abaissé…

Le fait était inédit et les conséquences qu’il a engendrées n’ont pas plu à tout le monde. A commencer par le principal intéressé qui avait été gêné en fin de course par une combinaison ouverte, une tenue qui le mettait en danger. Avec le recul, le Français le reconnait, mais il est un pilote qui joue un championnat et, à ce moment-là, la seule obsession du compétiteur est de ramener un résultat. Au-delà même de sa personne.

Dans le box et à la Direction de Course, on est resté interdit face à cette situation qui a d’abord donné lieu à une pénalité de trois secondes pour avoir coupé un virage. Une sanction discutable au vu des circonstances qui commandaient à ce que l’on évalue avant tout cette combinaison ouverte en pleine compétition.

Un aspect qui n’a été regardé qu’après que Suzuki et Ducati aient rendu visite à la Direction de Course… Qui a infligé ensuite une seconde sanction de trois secondes. De troisième puis de quatrième, le leader du championnat glissait au sixième rang. Avec un brin d’amertume à chaud, matérialisé par un message sur la toile mentionnant notamment la découverte des « vrais visages » dans le paddock.

Chicho Lorenzo Tardozzi

Chicho Lorenzo : “un mauvais geste” 

Ce sont ces visages dont parle Chicho Lorenzo… Et pas en bien puisque l’Espagnol estime que c’était un « mauvais geste que d’aller protester ». On rappellera cependant que Davide Tardozzi, au nom de Ducati, a juré qu’aucune protestation n’avait été à cette occasion officiellement posée, et que la démarche n’était qu’une demande d’éclaircissement sur un point du règlement à propos de la sécurité du pilote dans ces conditions incroyables.

Sur les raisons qui ont amené à se retrouver face à un pilote en exercice le torse à l’air, Chicho Lorenzo fait simple : « la seule explication que je puisse lui trouver, c’est que le zip est dézippé. Quant à la protection costale retirée, vous devez comprendre… ‘Pourquoi enlevez-vous cette protection ? ». Un jet sur la piste qui avait ému Joan Mir. Le communiqué de la seconde expertise, plus approfondie, d’Alpinestars vaudra décidément son pesant d’or en MotoGP.

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