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Il en a fallu du temps pour officialiser ce que tout le monde savait déjà, mais c’est tout de même arrivé seulement au Grand Prix de Barcelone. Entre Valentino Rossi, Yamaha, et le team Petronas, on est tombé d’accord sur les termes d’un contrat de seulement un an. Le représentant des intérêts malaisiens Razlan Razali, revient sur certains détails de cet accord mettant en présence de forts intérêts. Des détails qui, en fait, n’en sont pas…

Depuis le week-end dernier, on sait que Valentino Rossi poursuivra sa carrière en MotoGP. Ce sera sur une Yamaha aux couleurs de Petronas. Pendant ce temps, celui qui en a actuellement l’usufruit, soit Fabio Quartararo, ira s’installer dans le box officiel Yamaha aux côtés de Maverick Viñales.

Un jeu des chaises musicales qui est loin d’être une surprise car dès avant le confinement, le schéma était prévu. Mais jamais officialisé. Razlan Razali explique les raisons de ces délais : « Valentino n’est pas un pilote normal, il est également un atout économique », a expliqué le directeur de l’équipe Yamaha Petronas. « Il y a des lois à respecter, différentes parties sont impliquées, cela ne facilite pas la tâche. Il a des droits de marque, nous avons dû vérifier auprès de nos partenaires qu’ils étaient tous protégés. Et bien sûr, nous devions être sûrs lorsque nous parlions de son équipe technique ».

Ce point a été sensible car le neuf fois champion du monde aurait adoré emmener ses compagnons de route de longue date avec lui dans l’équipe Petronas SRT qui a toutefois objecté : « au départ, nous avions une condition : nous voulions démanteler le moins possible la structure que nous avions construite. Nous ne voulions pas qu’il emmène toute son équipe avec lui. Mais il a pu amener les personnes clés avec lui, et c’est pourquoi son chef d’équipe et son ingénieur de données viennent chez nous ».

« Un contrat quatre fois plus long que celui des autres pilotes »

En fin de compte, l’Italien de 41 ans a dû faire deux sacrifices. Bien que le chef d’équipe David Munoz, l’entraîneur Idalio Gavira et l’ingénieur de données Matteo Flamigni soient autorisés à l’accompagner, il devra se passer de ses fidèles mécaniciens Alex Briggs et Brent Stephens.

Les derniers détails ont ainsi été clarifiés lors du rendez-vous à domicile des Rossi à Misano. « Quand nous avons vu la lumière au bout du tunnel, Yamaha a dû préparer les contrats. Quand Valentino a dit qu’il voulait l’annoncer à Barcelone, les choses ont bougé un peu. C’était la même chose pour nous, nous avons travaillé tard dans la nuit après Misano 2, et l’avons terminé », a déclaré Razali. Il a également révélé : « c’est un contrat long, il est quatre fois plus important que celui des autres pilotes ! ».

Ce contrat si long ne lie pourtant les parties que pour un an. Razlan Razali explique encore : « tous les contrats courent jusqu’en 2021. Nous n’avons pas encore eu d’autres discussions. Nous ne pouvons donc pas lui faire d’offre. Franco a un «1 + 1» avec nous, avec une option forte pour la deuxième année. Mais nous n’avons pas signé de contrat avec Valentino, nous avons signé avec Yamaha. C’est une situation compliquée, mais ce n’est pas la raison du retard », termine le Malaisien.

 

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