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Johann Zarco

La pénalité que Fabio Quartararo devra faire dans ce Grand Prix de Grande Bretagne, et consécutive aux événements d’Assen dont il a été jugé coupable par les commissaires, a alimenté la chronique du paddock qui prend ses quartiers à Silverstone. Tous les pilotes sont solidaires de l’officiel Yamaha pour dire que cette sanction est incompréhensible, voire injustifiée. La grande majorité s’est interrogée sur ce fameux panel des commissaires qui a pris cette décision à Assen sans en avoir prise aucune à d’autres occasions pour des faits semble-t-il similaires. Il y a donc rupture entre les arbitres et les pilotes, mais Johann Zarco a été le seul a avancé un argument politique de gestion de championnat dans cette situation. Et il mérite d’être pris en compte, au vu des événements déjà vécus en Formule 1…

Johann Zarco est troisième du championnat MotoGP et il n’a pourtant pas été convié à la conférence de presse de rentrée à Silverstone. Les deux officiels en rouge y représentaient Ducati alors qu’ils sont derrière le Français au classement général provisoire. Une situation que l’on a toujours du mal à comprendre mais qui arrive souvent au double Champion du Monde de Moto2. Ainsi, dans la série « MotoGP Unlimited » qui a été un bide complet, Johann Zarco n’existait tout simplement pas, n’apparaissant nulle part alors qu’il a été tout de même aux avant-postes pendant la première partie de la saison traitée par la série.

Cependant, Johann Zarco fait quand même son chemin et garde ses opinions tranchées bien à lui. Sur le sujet qui a égayé les préliminaires de ce Grand Prix de Grande Bretagne de rentrée à Silverstone, soit la pénalité que devra purger son compatriote Fabio Quartararo en course, le pilote Pramac a dit ce qu’il en pensait. Il rejoint le reste de ses collègues dans l’incompréhension sur la peine infligée, mais il est le seul à aller un peu plus loin… Voici ses propos : « c’était étrange. Comment dire… Certaines personnes pensent qu’il était trop loin, d’autres non. Mais si vous comparez cela à ce que Nakagami a fait en Catalogne, alors il n’aurait pas dû y avoir de pénalité ».

Johann Zarco, Fabio Quartararo, Motul TT Assen

Johann Zarco : “Freddie Spencer semble toujours être sous pression, je dirais presque, à cause de choses politiques

Partant de là, il développe, en donnant la physionomie des prochaines courses : « la meilleure technique est de mener la course et de gagner. Ce sera désormais le seul moyen de gagner des courses ou d’obtenir un bon résultat. Il n’y aura plus de combats ». Le pilote de 32 ans ajoute : « nous avons besoin de quelqu’un pour contrôler les pilotes afin qu’ils ne soient pas trop dangereux. Mais parfois, nous allons dans une direction étrange. On oublie qu’en course il faut se battre. Il peut parfois y avoir contact. Ensuite, vous devez juger si c’était dangereux ou non. Par exemple, ce que Fabio a fait n’était pas dangereux. Oui, dans le pire des cas, les deux tomberont, mais personne ne se tuera dans la courbe. Ce sont des mots durs, je sais, mais il faut aussi accepter le travail que nous faisons en tant que pilotes ».

En même temps, Johann Zarco reconnait qu’il n’envie pas le travail du FIM MotoGP Steward Panel : « ce ne serait pas amusant d’être à la place de Freddie Spencer. C’était une sorte d’idole mais je le respecte plus en tant que pilote qu’en tant qu’homme maintenant. Mais il ne fait pas le meilleur travail et il semble toujours être sous pression, je dirais presque, à cause de choses politiques ». Une dernière mention que le Français développe, au risque de déplaire en haut lieu… Mais cette posture ne l’a jamais affecté : « cela dépend du nom du pilote en ce moment. Fabio est un grand nom. C’était peut-être bien de lui donner une pénalité pour faire un beau championnat … Mais je ne sais pas. Lorsque vous commencez à penser, vous pouvez penser à beaucoup de mauvaises choses » termine-t-il sur Speedweek.

Les compatriotes Johann Zarco et Fabio Quartararo

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