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Sur la grille de départ du MotoGP, parmi les six constructeurs qui y apparaissent, deux ont un point particulier. Lequel ? Celui de ne pas avoir, au contraire des quatre autres, un team satellite. Il s’agit d’Aprilia et de Suzuki. Ces deux marques jurent que, pourtant, ça arrivera bientôt. Voici le dernier point de vue de Suzuki, au travers de son chef de projet Shinichi Sahara…

Rappelons la situation : Honda a une équipe satellite avec LCR, Yamaha avec Petronas, Ducati avec Pramac et KTM avec Tech3. Seules Suzuki et Aprilia n’ont que deux motos sur la grille. De son côté, le team Avintia est la dernière équipe privée restante, un véritable électron libre. Et donc, théoriquement, la seule possibilité pour, soit le blason de Noale, soit celui d’Hamamatsu.

Au vu du niveau des deux exceptions, on pariera plus sur Suzuki pour un projet de structure satellite. En 2017, Davide Brivio, le directeur d’équipe officielle déclarait : « avec plus de pilotes sur la piste, nous aurions beaucoup plus d’informations. Cela serait propice au développement. Nous voulons tous une deuxième équipe qui nous soutient. Cette discussion dure depuis quelque temps au sein de Suzuki. J’espère que nous pouvons le faire. Nous avons cela en tête ».

En 2019, où en sommes-nous ? Sahara souffle le froid : « nous réfléchissons à la façon de gérer et d’organiser cela avec une équipe satellite. Nous ne sommes pas encore arrivés à une conclusion. Il est certain que l’année prochaine, nous n’aurons pas d’équipe satellite, ce ne sera possible qu’en 2021 ». Et encore… Car le Japonais ajoute : « nous sommes satisfaits des progrès réalisés avec la moto et de l’harmonisation de la moto et des pilotes. Notre pilote d’essai, Sylvain Guintoli, contribue grandement au développement. Nous avons tout sous contrôle ».

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