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Le guidon des MotoGP pourrait être affublé sous peu d’un nouveau bouton parmi les innombrables qui le peuplent déjà pour commander des dispositifs mécaniques qui optimisent les performances. Mais cette fois, l’accessoire serait pour la sécurité des pilotes embringués sur une piste aux conditions au-delà du tolérable pour accomplir leur métier sans danger. Cette idée a germé notamment après les Grands Prix de Thaïlande et d’Australie. Le premier a été marqué par un bitume à ce point détrempé que les pilotes n’y voyaient goutte, tandis que le second a été balayé par des rafales de vent si fortes que des protagonistes du Moto2 se sont retrouvés soufflés par terre. Ce projet avance, et il a même sa procédure…

Les pilotes MotoGP auront-ils un « bouton drapeau rouge » à l’avenir ? C’est à l’étude et il ne pourrait être actionné que dans le cas de conditions de piste jugées, depuis la moto, impraticables. Pour le MotoGP, cela ne concernerait a priori que les essais sous une forte pluie, car en course, la règle du « flag to flag » avec changement de moto est supposée éviter l’interruption des débats. Cela étant, il y a la question du vent, que Phillip Island a soulevé. Jusque-là, pour avertir la direction de course d’un réel danger à poursuivre la compétition, les pilotes avaient l’option de lever le bras. Une coutume tombée en désuétude et qui interpelait aussi sur la bonne foi de chacun en fonction de ses intérêts en course…

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Ce bouton ouvre la procédure du vote pour le déploiement du drapeau rouge

Dans ce cas, il y aurait comme un vote. Les pilotes auraient ainsi l’opportunité d’appuyer sur ce bouton qui les identifierait auprès de la direction de course qui ouvrirait alors une comptabilité. Et si 80 % d’avis pour un drapeau rouge se manifestaient, alors les officiels le déploieraient. « Quand 80 % des pilotes, même le dernier, ou le 16e, appuient sur un bouton et envoient un signal indiquant que la situation est dangereuse, c’est comme un vote. Je pense que ce sera plus facile pour la Direction de Course si nous pouvons leur envoyer cette information » a commenté Luca Marini sur le sujet à crach.net.

« C’est comme en F1, mais ils peuvent parler à la radio. C’est trop difficile pour nous de parler, mais en appuyant sur un bouton, nous pouvons le faire facilement parce que nous en poussons déjà beaucoup sur un tour, donc, un bouton de plus n’est pas un problème » ajoute le pilote de la VR46 qui termine : « nous sommes également ouverts à d’autres idées, mais celle-ci est la plus simple ». Selon la source, ledit bouton pourrait également être utilisé pour aider la direction de course à évaluer rapidement le nombre de pilotes qui pensent qu’un départ de course devrait être retardé, après avoir rencontré les conditions de piste lors de leur(s) tour(s) de reconnaissance vers la grille. Une situation qui avait fait débat en Thaïlande, et notamment entre Aleix Espargaró et Fabio Quartararo. A suivre…

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