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Les traces d’une étrange saison 2017 commencée au paradis pour se terminer, presque, en enfer sont toujours d’actualité dans une usine Yamaha qui a découvert le doute technique. Il y a un an, durant l’intersaison, la nouvelle recrue Viñales alignait les meilleurs temps comme d’autres les perles s’affichant comme l’homme à battre de la saison. Trois victoires en cinq Grands Prix ont affermi cette idée qui s’est ensuite perdue. Et c’est à ce moment-là que l’on s’est rappelé que Valentino Rossi, dans le même temps, clamait à qui voulait l’entendre qu’il y avait un problème sur la nouvelle M1…

Une expérience que l’on ne revivra pas en 2018. Car cette fois, c’est le Doctor qui fixe la direction à suivre. Et apparemment lui seul si l’on en juge par les propos de Maio Meregalli sur Tuttomotoriweb : « l’expertise et le jugement de Vale sont plus importants que ceux de Maverick. Et c’est normal. Rossi a 39 ans et Viñales a 23 ans. Maverick doit apprendre de cette situation et en tirer les avantages. Il est exact que tous les pilotes ont leur style, et ont besoin de ce fait de choses particulières. Mais notre moto ne peut être pilotée que d’une seule manière. Si la base est bonne, elle comblera nos deux pilotes ».

Il reste donc six jours à Valentino Rossi pour mettre sur les rails toute l’usine Yamaha en MotoGP. Durant les trois journées consommées à Sepang, il y en a eu une troisième anonyme qui a fait l’effet d’une douche froide aux servants du blason au diapason qui, la veille, se félicitaient de truster les avant-postes. La base de la nouvelle Yamaha sera une 2016 et il reste encore à figer le cadre tandis que le moteur semble déjà adoubé.

Quant à Viñales, il méditera sur son jeune âge avancé par Meregalli en comparaison de celui de Rossi en pensant que chez Honda, c’est Marc Marquez qui tient la maison Honda depuis son arrivée en 2013, à l’âge de… 20 ans.

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