pub

Pour la dernière partie de l’analyse de la progression de Suzuki jusqu’à la victoire en Championnat du Monde MotoGP, nous mettons l’accent sur les deux dernières saisons. Ces 2 dernières années ont été phénoménales, les pilotes enchainant les podiums, les victoires en course et Joan Mir obtenant le titre cette année.

Tout au long de l’année 2019, nous avons assisté à quelques grands changements, mais la philosophie de leur machine est restée la même, Davide Brivio énonçant son mantra « une évolution, pas une révolution ».

 

 

Impossible de parler de ce prototype sans s’arrêter sur cette œuvre d’art absolue. Suzuki a lancé un nouvel échappement pour la saison 2019 et cela a certainement eu un impact. L’échappement évasé de la saison précédente s’est transformé en un échappement à double sortie. Avec les échappements, vous pouvez affiner le caractère du moteur d’une moto et sa puissance pure et simple.

Suzuki avait gagné en puissance au cours de l’intersaison 2018, tout en conservant sa facilité de pilotage et sa maniabilité sur la remise des gaz. Les nouveaux échappements ont été l’un des moyens de conserver la maniabilité tout en augmentant la puissance. Les échappements concernent uniquement les ondes de pression, le moment de ces ondes de pression étant essentiel pour extraire le maximum de puissance du moteur et définir selon laquelle la puissance est fournie.

 

 

Suzuki a également développé un nouveau package aérodynamique au cours de la saison 2020. Il a été vu pour la première fois à Brno, à la moitié de la saison. Cela ressemblait beaucoup à la partie supérieure de l’ensemble aérodynamique de la Honda et il a tout de suite semblé que les pilotes la préféraient car une fois qu’ils l’ont essayé, ils l’ont adopté.

 

 

2019 a également été l’année où Ducati a apporté sa « cuillère » sur piste, et Suzuki leur a emboîté le pas quelques mois plus tard. Cela sert à ajouter un peu d’appui à l’extrémité arrière de la moto, aidant à équilibrer la machine avec de grandes quantités d’aéro à l’avant mais rien à l’arrière.

 

 

À la fin de la saison, Suzuki a dévoilé son moteur version 2020. Nous n’avions qu’une seule façon de dire qu’il s’agissait du moteur 2020 : le nouveau moteur avait deux orifices sur le côté droit, contre un seul sur le moteur 2019.

Dans le style typique de Suzuki, le nouveau moteur était une évolution de l’ancien et non une énorme révolution. Le travail en coulisse semblait avoir porté ses fruits, car lorsque les pilotes officiels l’ont testé à Valence et à Jerez, ils ont tous deux convenu qu’il offrait plus de puissance avec le même niveau de maniabilité.

 

 

Avec plus de puissance vient le besoin de plus d’aéro ! Ce nouveau package a été testé à Sepang au début de cette année. Il avait les mêmes ailerons en haut que le précédent, mais il comprenait maintenant un ensemble plus petit en dessous. Après l’avoir testé pendant quelques jours, Rins et Mir ont estimé qu’il n’était pas nécessaire car il apportait trop d’appui à l’avant de la moto. Il a donc été abandonné avant le début de la saison.

 

 

Voici la Suzuki GSX-RR dans toute sa splendeur. C’est une belle machine, composée d’un 4 cylindres en ligne transversal de 1000 cm3. Le châssis est une conception traditionnelle à double longeron en aluminium et, contrairement à celui de 2019, il n’était pas recouvert de carbone à sa surface. Le bras oscillant est également en aluminium et non en carbone, contrairement à de nombreuses autres équipes.

C’est la machine qui a remporté le Championnat des Pilotes le Championnat des Equipes en 2020. La machine qui a conduit Suzuki à remporter son premier Championnat du Monde en 20 ans

 

 

Entre les mains de Mir et Rins, Suzuki est bel et bien de retour au sommet. Le travail acharné sur la piste et dans les coulisses avec le pilote d’essai Sylvain Guintoli a porté ses fruits

Félicitations à Suzuki, qui mérite bien le n °1 en 2020!

Tous les articles sur les Teams : Team Suzuki Ecstar