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BMW

Après le brillant coup fait sur le marché des transferts avec la prise de guerre faite à Yamaha en la personne de Toprak Razgatlioglu, BMW est revenu sur la piste au Mugello pour être confronté à sa pauvre réalité technique et sportive. A part le pilote satellite Garrett Gerloff, qui a fait ce qu’il a pu pour maintenir la marque dans le top 10, la déculottée était au programme pour la marque allemande qui évoluait dans un autre espace-temps que la stratosphérique Ducati d’Alvaro Bautista. L’écart entre la M1000RR et la Panigale V4R était si grand à l’arrivée qu’il ne pouvait qu’attirer l’attention des responsables bavarois sur la crédibilité de leur projet. Toprak Razgatlioglu va assurément avoir du travail. Il souhaitait relever un défi d’envergure. Il sera servi.     

En attendant son arrivée, c’est Scott Redding qui mène la barque munichoise et sa mine au Mugello n’avait rien à envier à celle d’un pilote Honda, hors Marc Marquez, en MotoGP. Le vice-champion du monde de 2020 sur Ducati et 12 fois vainqueur en WSBK avait ainsi la tête basse lorsqu’il a commenté sa prestation avant de quitter le Mugello : « nous n’avions plus le rythme nécessaire. En course, nous étions toujours deux ou trois dixièmes de seconde plus lents que le deuxième groupe ».

Scott Redding devant Xavi Vierge (97) et Andrea Locatelli (55)

Scott Redding : « au cours du week-end, tout le monde est allé plus vite, avec la BMW j’ai ralenti »

Il ajoute sur Speedweek : « nous avons essayé de prendre un bon départ et de tenir le plus longtemps possible. Mais c’était difficile même dans les premiers tours. Au cours du week-end, tout le monde est allé plus vite, j’ai ralenti. J’ai eu des problèmes avec le frein moteur. Nous avons vérifié les données, il y avait des irrégularités avec le frein moteur qui ne m’ont pas aidé à tourner dans le virage et à préparer la sortie car la moto poussait tout le temps vers l’extérieur. C’est difficile pour nous en ce moment ».

Dans les stands, le patron en fonction Marc Bongers ne pouvait que constater les dégâts : « l’écart avec la Ducati de tête est incroyable. Arriver 30 secondes derrière le vainqueur n’est pas ce à quoi nous nous attendions et ce que nous visons. Cela montre encore une fois que la position de départ est extrêmement importante pour la course. Certains de nos pilotes avaient un rythme similaire à celui des pilotes aux places 4, 5 et 6. Mais nous avons été durement touchés par le drapeau rouge à Superpole, même si d’autres ont eu la même chose. Cela détermine la suite du week-end ».

Il termine : « nous continuons à travailler et à nous concentrer sur Donington Park, une piste sur laquelle nous avons régulièrement bien performé ces dernières années. Nous espérons que nous pourrons au moins revenir dans le top 5 là-bas ». La saison va être longue pour BMW.

Marc Bongers, directeur de BMW Motorsport

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