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La semaine dernière, dans le stand officiel Ducati, on a vu un Andrea Dovizioso jeter ses gants de colère et de dépit après une élimination au terme de la Q1 largement attribuée à son équipier Petrucci. Cette fois, c’est Jack Miller qui a reproduit la scène dans son box Ducati Pramac. Pour le coup, personne n’est responsable, même s’il a refusé sa roue à Andrea Dovizioso lors de cette même phase de Q1. L’Australien espérait mieux qu’une 14ème place. Il explique…

Ce samedi matin, Jack Miller jurait qu’il ne fallait pas s’inquiéter de voir toutes les Ducati en fond de classement. Mais cet après-midi, au terme des qualifications, il a changé d’avis. Pour réussir sur une Desmosedici, il fallait s’appeler Johann Zarco et rouler sur une GP19. Sinon, il fallait se contenter de jouer les figurants avec la GP20.

L’Australien raconte sa mauvaise journée : « que se passe-t-il ici chez Ducati ? Je ne sais pas quoi dire, si j’avais eu la réponse, j’aurais résolu le problème » commence Miller. « Cela n’a tout simplement pas fonctionné. Il n’y avait aucune adhérence et c’était le principal problème ». Sur l’épisode Dovizioso, il se contente d’ajouter : « je ne l’ai pas aidé, il était juste derrière moi, mais ce n’était rien de prévu ». Ambiance…

Demain, la course sera difficile et ce sera pour toutes les Ducati, malgré le fait que c’est le deuxième week-end à Aragon et que la quantité de données devrait suffire à trouver un peu de lumière au bout du tunnel… « C’est le deuxième week-end, nous sommes sur la même piste et j’ai fait pratiquement le même temps » s’étonne amèrement Miller qui corrige : « même si en vérité les qualifications d’aujourd’hui sont quelques dixièmes pires que samedi dernier. J’ai fait de nombreux changements sur la moto pour trouver plus d’adhérence à l’arrière, mais je n’ai pas pu. J’ai regardé la Q2 : en deux semaines, je n’ai pas pu faire le dernier virage comme les autres pilotes le font à chaque tour ».

« J’espère un miracle mais je ne pense pas qu’il aura lieu »

« Je continuerai d’essayer de donner le meilleur de moi-même, même demain. Dans la rangée devant moi débuteront Marquez et Mir, deux pilotes qui étaient sur le podium la semaine dernière. Pour le reste, je ne peux que croiser les doigts en espérant que quelque chose de magique va se passer, mais je ne pense pas que cela se produira » commente l’équipier d’un Bagnaia encore moins bien loti que lui.

L’Australien termine sur le sujet de l’aggravation des sanctions annoncées en Moto3 : « je ne fais pas les règles et je vois simplement ce que la direction de course a fait pour la Moto3. Ils ont décidé des sanctions plus sévères pour ceux qui attendaient sur la piste dans cette catégorie, mais la même chose se produit en Moto2 et en MotoGP. Nous devrions donner un bon exemple aux problèmes plus jeunes, si des sanctions plus lourdes sont décidées, cela doit être fait pour toutes les classes, pas seulement pour une ».

MotoGP Aragon-2 J2 : classement

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