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La deuxième conférence de presse en prélude au Grand Prix MotoGP d’Argentine 2023 à Portimão a accueilli Johann Zarco, Álex Márquez et Fabio Quartararo.

La semaine dernière, le pilote Pramac a terminé 4e du Grand Prix du Portugal en doublant quatre pilotes lors des deux derniers tours et aborde l’Amérique du Sud avec un objectif élevé.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Vous avez fait deux derniers tours incroyables à Portimão en doublant Aleix Espargaró, Brad Binder, Jack Miller et Álex Márquez ! Quelle fin de course incroyable !

Johann Zarco : « Cela m’a procuré beaucoup de plaisir de terminer la course de cette façon ! La course a été longue et, à 11 tours de la fin, j’ai pensé que cela allait être très dur. Mais à cinq tours de la fin, j’ai eu un meilleur ressenti alors que les autres commençaient peut-être à subir une dégradation de l’adhérence arrière. Cela m’a quasiment procuré un avantage mais il n’a pas été facile de vraiment rattraper des positions tour par tour. Et dans le dernier tour, je me suis dit « bon, c’est maintenant car après il sera trop tard ».
Je savais qu’au virage 11, là où j’ai doublé Aleix Espargaró, je pourrai doubler Brad au même endroit. Mais ensuite, avec Álex, je me suis demandé où je pourrais le passer, car je n’étais pas suffisamment proche au freinage du virage 13. Je ne m’attendais pas à plonger comme ça à l’intérieur au virage 14, mais quand je l’ai vu un peu élargir, j’ai eu le feeling de tourner serré et je me suis dit que je devais le faire. Cela a bien fonctionné donc je suis très content de ça, et commencer la saison de cette manière, en terminant bien, vous donne vraiment une bonne motivation. »

Cette année, la qualification est encore plus importante que lors des saisons précédentes…
« Clairement ! Passer directement en Q2 est le premier objectif, car vous économisez de l’énergie le samedi. Mais la qualification est toujours un exercice particulier. Il y a quelques pilotes qui sont spécialisés là-dedans, et donc au moins la première ligne est immédiatement occupée. Mais j’ai raté cette qualification : avec le pneu arrière tendre, il m’a manqué du feeling pour aller très vite, et c’est aussi pourquoi j’ai pu obtenir un bon résultat mais pas un très bon rythme pour le podium lors du Sprint. Lors de la course longue, avec le pneu arrière médium, j’avais un meilleur feeling et, avec la régularité, je savais que je pourrais rester proche de la tête. Ce sera donc l’objectif pour ce week-end : passer directement en Q2, puis ensuite voir si je peux être sur les deux premières lignes. Cela aiderait clairement pour les deux courses et donnerait alors une chance pour le podium. »

Vous avez déjà gagné deux fois ici en Moto2 et la Ducati GP23 s’est déjà montré compétitive le weekend dernier. Vous pouvez donc viser le podium mais qu’en est-il du coup de froid qui vous a affaibli le weekend dernier ?
« La voix revient, donc c’est très positif ! J’ai eu comme une grippe il y a une semaine et cela a pris beaucoup de temps : Je ne veux pas prendre de médicaments pour réparer ça, mais cela prend du temps puisque je ne me suis pas reposé le dernier weekend. J’ai senti que le corps était OK et c’était seulement la voix et le nez qui n’était pas très propre.
Ici, en Argentine, j’adorerais avoir le rythme pour le podium. L’année dernière, je m’attendais à beaucoup, car c’est un circuit que j’aime bien, mais je n’ai pas eu le moindre feeling durant les essais qui se sont tous passés le samedi et le reste le dimanche. Je m’attendais à être prêt, mais je ne l’ai pas été. C’est donc un nouveau challenge cette année, et si je peux avoir le rythme, ce sera très bien. »

Durant cet hiver, vous avez commencé à travailler avec Grégory Mallet, ex nageur olympique : Comment fonctionne cette relation et que vous apporte-t-elle ?
« Nous parlons avec Greg depuis de nombreuses années et nous nous connaissons l’un l’autre, et après sa carrière en natation, il a commencé à faire des préparations mentales. Et avec tout le parcours qu’il y a eu dans le sport, j’aime bien partager le feeling avec lui. C’est juste comme essayer d’envoyer un meilleur message à l’esprit, et avec toute l’expérience que j’ai eue, retrouver cette confiance dans ce que je peux faire. Nous travaillons tous les deux là-dessus : Une préparation mentale. C’est toujours difficile de pouvoir vraiment dire ce que nous faisons mais notre collaboration a cet objectif. »

 

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