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Ce vendredi 24 juin 2022, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis le TT Circuit Assen au terme de la première journée du Grand Prix des Pays-Bas.

En terminant 2e en Allemagne, le pilote français s’est emparé de la 3e place du championnat du monde MotoGP à une épreuve du break estival. Aujourd’hui, il a assuré une place dans le top 10 sur le sec après avoir été particulièrement compétitif ce matin sur le mouillé.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).


Johann Zarco (en français) : « Alors, une bonne première journée ! Bien de la pluie ce matin, mais c’est bien de rouler quand il pleut autant, parce que ça permet quand même de prendre de bons repères. C’est bien de pouvoir toujours avoir ces sensations là sous la pluie, même si à un moment il y avait beaucoup d’eau sur la piste et on était plus à jouer avec les endroits où il y avait beaucoup d’eau et les autres où il y avait moins d’eau car il y avait quand même un peu d’aquaplaning : c’était quand même délicat ! L’après-midi, dès qu’on est parti, on a senti que ça pouvait mettre les slicks sur la fin. Finalement, les slicks ont commencé à fonctionner même plus tôt que ce que j’avais pensé. J’ai été assez dans le coup : mon dernier tour, il y avait une bonne amélioration mais j’ai beaucoup glissé dans le virage 12 car j’ai complètement perdu l’arrière, sans doute en touchant un petit patch. Enfin, il y avait un gros patch mais en l’évitant à chaque fois, je pense que mon pneu arrière l’a à peine touché et j’ai vraiment perdu l’arrière dans ce virage très rapide, et du coup je n’ai pas pu améliorer sur la fin. Mais je reste quand même dans le coup, donc quelles que soient les conditions demain, s’il pleut la Q2 est assurée et si c’est sec tout le monde va améliorer. Le fait d’avoir des conditions une peu délicates comme ça, c’est vrai que physiquement on subit moins la piste, parce que il faut patienter un peu, il faut attendre que ça s’améliore : on prépare moins le dimanche en cas de course sèche mais on va dire que ça permet de s’économiser, et ça ce n’est pas plus mal. »

Tu as dit que tu espérais de la pluie pour dimanche. Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?
« Oui ! Parce que Miller est vraiment très fort, il a une adaptation immédiate aux conditions, mais ensuite avec les bons repères j’arrive à être très compétitif et j’ai même plus de marge que sur le sec. Du coup, pour gagner ici à Assen, une course sur le mouillé serait mieux pour moi, parce que sur le sec il y aura Fabio, et Pecco, qui est un peu coléreux de sa chute au Sachsenring, on voit que dès qu’il met les pneus, il est là. »

Tu ne veux pas faire du Sarron, quand même ?
« Non, pas du tout, mais il faut dire ce qu’il est : ici à Assen, par rapport aux autres, je crois que je suis mieux sous la pluie que sur le sec. »

C’est la première fois depuis longtemps que tu roules sur du vraiment mouillé à Assen : as-tu remarqué des choses qui peuvent être dangereuses, avec les nouvelles technologies utilisées ?
« Sous la pluie, on n’utilise pas l’abaisseur, devant comme derrière. On n’a pas vraiment le temps et c’est aussi un circuit assez particulier ici, et en général on ne l’utilise pas sous la pluie. Non, là, ce qui était délicat avec l’eau, il y avait énormément de grip mais c’est vrai qu’il y avait deux freinages où on passe une sorte de, pas de rivière, mais un écoulement d’eau qui traverse la piste, et on sentait que : freine, ça tient, ça tient puis ça bloque. Après, ça pourrait ré-accrocher, mais au moment où ça bloque il y a eu de la chute. Mais ça ne fait pas une piste particulièrement dangereuse. Après, les petites cassures à très haute vitesse, dans le virage 6 et les 13 et 14, là ça va qu’on ne met pas beaucoup d’angle, mais si on veut aller vite il faut quand même tenter quelque chose. Sinon, si on le fait avec trop de sécurité, on reste trop loin au chrono. »

Tu peux retrouver les bonnes sensations que tu as eu le weekend dernier, malgré des conditions complètement différentes et un circuit différent ?
« Pas pareil, non ! Le but, c’est d’être dans le coup, d’avoir la bonne vitesse et de passer sans se faire trop lâcher par les autres. Ça, c’est bon. Après, les sensations ne sont pas pareilles, parce que c’est un circuit trop différent. »

Si ça reste sec, tu penses qu’il va te falloir trouver quelque chose de plus ?
« Non, à voir. Là, ce que j’ai pu voir par rapport aux autres, c’est que oui, il y avait une limite, mais j’avais le pneu médium et les autres avaient le pneu soft. Du coup, ça joue quand même pas mal. Après, je serais quand même compétitif, mais j’ai plus de marge sous la pluie par rapport à mes adversaires. Si je veux être là pour la victoire, il faut qu’ils annoncent ces conditions (rires) ! »

Résultats de la FP2 du Grand Prix MotoGP des Pays-Bas au TT Assen:

Crédit Classement : MotoGP.com

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