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Les contacts sur la piste ont été un sujet à ce point brûlant entre le Grand Prix d’Argentine et celui d’Austin, que les relations entre Rossi et Márquez ont été portées à ébullition tandis que les officiels ont dû sortir du bois pour éteindre les incendies déclarés çà et là. Avec une promesse de Normand : les sanctions seront maintenant plus dures. Et on a vu, lors des qualifications du Grand Prix des Amériques, où ils ont sévi au terme des qualifications. Avec une certaine parcimonie quand même.  La thématique est-elle close pour autant ? Pas tout à fait. Bradley Smith en remet une couche avant Jerez

L’actuel officiel KTM vit sans doute sa dernière saison à ce niveau de la compétition. Sa deuxième année chez KTM semble en effet engagée sur la même pente que sa première, soit décevante. Celui qui compte deux podiums en catégorie reine pris à Misano en 2015 et Phillip Island en 2014, durant sa période Tech3 Yamaha, va devoir penser à laisser la place dans le projet KTM, et sans doute à Johann Zarco. Interrogé par Speedweek sur les contacts sur la piste qui ont agité le paddock ces derniers temps, l’Anglais argumente en faisant d’abord référence au Français…

« Il faut à chaque fois regarder minutieusement chaque fait et séparément » insiste l’équipier de Pol Espargaró. « Par exemple, Austin en 2017, où Zarco attaque Rossi dans un endroit impossible dans un virage pris en quatrième. Il n’y avait pas la place pour une telle manœuvre. C’était le second ou le troisième tour et Zarco a éjecté Rossi de la trajectoire. Il aurait dû penser à ce qu’il faisait. Puis il y a eu ce dernier virage du tracé de Termas de Rio Hondo. Il n’y a pas eu contact, mais il y eu quand même un désastre avec Pedrosa. Ils ne se sont pas touchés, et pourtant… L’attaque était risquée sur un tracé où il y avait des tâches d’humidité. C’était trop mouillé en dehors de la trajectoire. Au virage 1, la manœuvre aurait été moins risquée ».

Il poursuit : « personne n’est à l’abris d’une erreur. Souvenez-vous de Pedrosa sur Dovizioso à Austin il y a deux ans. Il faut considérer tous les aspects lorsqu’il y a ce genre de fait. Et, généralement, la direction de course prend les bonnes décisions ». Mais il y a aussi des oublis, comme en Argentine cette année, du côté du Moto3… « Ce qu’y a fait Canet sur Yurchenko est clairement inqualifiable. Mais sa manœuvre n’a pas été sanctionnée. A la fin du meeting, il est même monté sur le podium. Il aurait pu être au centre du débat sur le comportement sur la piste, plus que n’importe quel autre pilote ».

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