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C’est un Cal Crutchlow ravi d’avoir été félicité par ses prestigieux compatriotes du Royal Automobile Club qui va s’envoler pour la Malaisie. Là-bas, il n’y emmènera pas son trophée le récompensant pour le panache de sa bonne saison 2016, mais il y retrouvera une Honda version 2017 dont il avoue ne rien connaître. Il espère en revanche qu’elle sera à la portée de tous les pilotes dotés en RC213V, au contraire de l’an dernier. Un éternel débat au sein du HRC.

L’idée que Honda travaille uniquement pour Marc Márquez est bien ancrée au sein du clan Honda. Lors de la première partie de la saison passée, ce sentiment n’était pas caché, et volontiers distillé par Dani Pedrosa et Cal Crutchlow. D’un autre côté, lorsque l’on voit les résultats alignés par le même Márquez, on ne peut reprocher le HRC d’avoir fait ses choix.

Et pour 2017 ? Le Britannique double vainqueur l’an dernier espère des ingénieurs japonais une démarche plus consensuelle : « je sais qu’il y a beaucoup de choses que l’on pourrait améliorer » explique le pilote LCR sur Autosport. « Et ils ont beaucoup progressé l’an dernier si vous vous rappelez de leur niveau de performance lors des premiers tests en Malaisie. Marc a finalement gagné le championnat. Mais il faut bien avouer que ça vient surtout de lui ».

« Je pense qu’ils savent ce qu’ils font au Japon. Il y a beaucoup de compétences là-bas. Il suffit de les rassembler pour faire une moto capable d’être pilotée par tout le monde. C’est ce qu’ils arrivent à faire au bout du compte. Mais sur ce qui nous attend cette saison, je ne sais rien. J’ai eu vent de quelques éléments, mais il faudra attendre de voir ce qu’ils vont nous amener en Malaisie  ».

«  A Sepang, rien ne sera figé pour autant, et ce n’est sans doute qu’au Qatar que l’on aura une moto définitive » Une démarche aussi assumée par Ducati qui a cependant déjà étonné par des solutions vues dès le galop d’essai des pilotes essayeurs avant la grande rentrée le 30 janvier des engagés officiels.

Chez Honda ; on sait que l’on a beaucoup travaillé sur le moteur : « j’ai toujours eu de bonnes relations avec les techniciens de Honda. Je leur donne des informations puis ce sont eux qui sont à la manœuvre. Ils savent quelle direction j’aimerais qu’ils prennent, mais ce n’est pas moi qui tient la boutique ». Entendez par là que c’est Marc Márquez le taulier. Un statut légitimé par trois titres mondiaux en quatre ans passés en MotoGP.

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