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Pecco Bagnaia

Pecco Bagnaia abordera ce Grand Prix d’Espagne avec une certaine pression, bien qu’il s’en défende. Mais ses deux chutes consécutives en Argentine et à Austin ne doivent pas confirmer l’adage voulant qu’il n’y ait jamais deux sans trois. De plus, il avait quitté le Texas avec le sentiment revendiqué qu’il n’y était pour rien dans cet accident d’un Grand Prix des Amériques qu’il menait, une version que la télémétrie a contredite. Nous voilà à présent à Jerez, et apparemment le dialogue interne a eu lieu pour repartir sur de bonnes bases…

Pecco Bagnaia s’est exprimé avant de se lancer dans la mêlée du Grand Prix d’Espagne, en voulant d’abord apurer le passif d’Austin. « Nous avions essayé de travailler sur quelque chose de différent » mentionne-t-il avant de préciser : « le potentiel de notre moto doit rester comme ça et je dois mieux comprendre la situation. J’en ai parlé à mon équipe : si je comprends la situation, comme je l’ai fait à Portimao, j’ai un avantage ».

Sur l’idée qu’il pourrait être rattrapé par ses vieux démons qui l’ont tant tourmenté durant la saison MotoGP 2022, il exorcise le sujet : « par rapport à l’année dernière, la situation est différente. La moto est beaucoup plus compétitive, alors que l’année dernière ce n’était pas comme ça. Mon ressenti s’est amélioré : je dois mieux le comprendre dans certaines situations ».

Pecco Bagnaia

Pecco Bagnaia : « je dois améliorer mes sensations avec la moto, je ne dirais rien d’autre »

Lorsqu’une question lui est posée sur sa stratégie de course consistant à se porter en tête et mener la course, son regard se fait plus noir : « combien de courses ai-je gagnées en étant en tête ? Je ne pense pas que ce soit la bonne question. D’habitude je suis devant, je pousse et je gagne. Peut-être que je dois trouver une autre façon de gagner, mais j’ai cette stratégie. Je n’ai jamais manqué de concentration, je fais ça depuis le Moto2 ».

Sur ce qui l’attend ce week-end où la canicule est promise sur le site de Jerez, il commente : « la moto va être très chaude, mais ce sera comme ça pour tous les pilotes. Ce sera important de ne pas être derrière quelqu’un pour baisser la température. En 2020 je me souviens de m’être brûlé les doigts, le levier de frein était chaud. Mais c’est une situation qui compte pour tout le monde, on s’adaptera ».

Il termine enfin sur la prolongation du lundi 1er mai dédié à un test officiel : « nous n’aurons pas beaucoup de choses à tester lors des essais. Je dois améliorer mes sensations avec la moto, mais je ne dirais rien d’autre » conclut Pecco Bagnaia.

 

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