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Gigi parle

Gigi Dall’Igna est le directeur d’une troupe Ducati Corse qui peut se délecter de commencer la saison avec deux Grands Prix organisés sur le tracé de Losail. Un circuit ami où les Desmosedici ont toujours brillé, et notamment depuis 2015. Cela étant dit, l’Italien reste prudent et d’autant plus que le rival Yamaha, aux qualités qui sont les défauts de ses machine italiennes, est en embuscade. Il se refuse donc à tout pronostic, sauf un et il concerne son ancien pilote Andrea Dovizioso de plus en plus complice avec Aprilia …

Gigi Dall’Igna a étudié la feuille des temps du vendredi marquant le premier jour d’un Grand Prix du Qatar qui ouvre la saison 2021 de MotoGP. Et voilà ce qu’il en dit dans les colonnes de la Gazzetta Dello Sport : : « penser que nous avons déjà gagné serait un énorme non-sens » prévient l’Italien. « Jusqu’à présent, nous n’avons fait que quelques tests, qui se sont bien déroulés, et une bonne première journée, mais entre les essais et la course, la différence est toujours énorme. Mieux vaut garder les pieds sur terre. Je suis trop superstitieux pour penser déjà au podium, même si un ingénieur ne devrait pas l’être. J’évite donc toute déclaration ».

En tout cas, Dall’Igna sait qu’il a la moto à battre sur le circuit de Doha, même si avoir effectué les tests sur ce circuit n’est pas ce qu’il peut y avoir de plus révélateur : « nous sommes conscients que nous avons fait du bon travail. Et nous espérons que ces jours-ci, chez nous, les décisions que nous avons prises ont été les meilleures. À Losail depuis 2015, nous avons toujours bien fait, donc les tests et le développement ici ne sont pas les meilleurs. Nous aurions préféré aller là où nous avons toujours été en difficulté. Mais les commentaires des pilotes disent que nous avons fait des améliorations. Ce sera à évaluer sur d’autres pistes ».

Jack Miller et Pecco Bagnaia sont aussi en excellente forme: « l’an dernier, Jack a franchi une étape importante et il était primordial de partir de là. Il me semble qu’il l’a fait, maintenant je l’attends dans la course. J’ai très bien vu Pecco, conscient de ses possibilités. Quand il voulait essayer de gagner du temps, il le faisait avec une facilité apparente. Jusqu’à présent, il a fait les bonnes choses, mais il reste le plus difficile, se répéter en course ».

Gigi Dall’Igna s’interroge sur la politique Yamaha à l’égard de Morbidelli

Sur son rival Yamaha il commente : « je pense qu’ils ont fait un pas en avant, apportant des solutions intéressantes. J’avais des sentiments moins positifs de la part des autres, mais dans les tests, cela dépend beaucoup du travail effectué, qui porte principalement sur la sélection des matériaux et de nouvelles idées ». cependant, Gigi ne comprend pas la position de Morbidelli au sein de la marque aux diapasons : « j’ai du mal à me mettre à leur place. J’ai toujours aidé les pilotes qui le méritaient, j’ai toujours pensé comme ça toute ma vie et je pense que je continuerai à le faire ».

Sur la suite du championnat, Dall’Igna a déjà son idée : « Marc Marquez reste Marc Marquez, c’est aux autres coureurs de trouver un moyen de le battre. Le rival le plus dangereux ? J’en mettrais trois : l’un est Marquez, l’autre est Mir, parce qu’il est le champion en titre et ensuite Morbidelli. Je l’ai vu mûrir et je suis conscient de ses moyens ». Et Dovizioso ? Il le reverra au Mugello mi-mai mais au guidon d’un Aprilia qu’il aura essayé mi-avril à Jerez … « Un seul test est toujours dangereux, même dans les conditions que vous rencontrez. Mais Andrea est certainement un pilote qui peut aider Aprilia ».

 

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