Cette pause loin de sa Honda aura sans doute fait du bien à un Joan Mir qui peut moralement imaginer ce que le rejet d’une greffe peur faire comme dégât. Car sa nouvelle relation avec la rétive RC213V est un choc pour le Champion du Monde 2020 de MotoGP. Ce sont à présent trois Grands Prix successifs qui se présentent devant lui, une série qui commencera dès ce week-end sur un tracé du Mugello où il est toujours de bon ton d’avoir une grande confiance dans sa machine au regard des vitesses qui y sont atteintes…
… Et c’est exactement ce qui manque à Joan Mir en ce moment. Le Majorquin a déjà fait part de sa souffrance morale à faire face à cette Honda qui dilue son talent et dissout sa volonté. Mais un peu plus de trois semaines se sont écoulés depuis le Grand Prix de France, de quoi se refaire ne petite santé avant de retrouver l’enfant terrible du HRC… Par ailleurs, l’ancien de Suzuki sait ce que cela signifie que de monter sur le podium italien, puisqu’il revendique deux troisièmes places à son palmarès : en 2018 en Moto2 et en 2021 en catégorie reine.
Joan Mir : « je veux donner le meilleur de moi-même lors de ce triplé »
Le pilote du team Repsol Honda ne pensera donc qu’à tenter une nouvelle fois qu’il peut s’adapter à la Honda RC213V… « On dirait que ça fait longtemps qu’on n’est pas monté sur une MotoGP, mais j’ai pu bien rouler et m’entraîner pendant cette pause », commente Joan Mir en cette veillée d’armes. « Nous avons de nouvelles opportunités avant la pause de la mi-saison, donc, bien sûr je veux donner le meilleur de moi-même lors de ce triplé ».
L’Espagnol affirme aussi qu’il « a hâte de passer beaucoup de temps sur la moto, car je pense que nous pouvons continuer à progresser et découvrir ce qui nous manque. Le Mugello est la première de trois courses consécutives, j’y suis monté sur le podium en 2021 et c’est un circuit spectaculaire pour l’entraînement ». Et il termine ainsi : « effort maximum, concentration maximum et détermination maximum ».
