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Joan Mir se prépare à défendre son titre en MotoGP ...

Joan Mir est encore sur son nuage de Valence, étape du calendrier 2020 qui l’a sacré Champion du Monde avec sa Suzuki. Depuis, il n’a pas repris le guidon de sa GSX-RR, comme ses autres collègues qui l’auront tous dans le viseur en 2021. Une pression qu’il va devoir gérer du haut de ses 23 ans et après un parcours de cinq ans en Grand Prix sans reproche. Avec même un titre en Moto3 en 2017. Avant de retrouver la compétition, il se laisse aller à la confidence en révélant une étonnant grande ambition : faire mieux que Giacomo Agostini !

Joan Mir a-t-il été sincère ou espiègle en annonçant tout de go : « celui qui a remporté le plus de titres en a remporté 15 non ? Eh bien, j’en vise 16 ! ». Ce qui est certain, c’est qu’il n’a pas peur d’attirer l’attention. Le Majorquin doit donc encore en gagner 14 mais avant de poursuivre sa récolte, il apprécie la moisson 2020 en rendant hommage à son équipe, y compris à son équipier Alex Rins : « en plus du travail effectué par Suzuki, la moto s’est améliorée au fil des ans. Alex est certainement le pilote qui a passé la plupart du temps avec Suzuki et qui a donné le plus de commentaires », déclare Mir. « Il a toujours été un très bon coéquipier, avec beaucoup de respect sur la piste. Et bien sûr, il a toujours été mon premier adversaire ».

Un aspect qui s’exacerbera sans doute en 2021, car cette fois, c’est le Champion du Monde qu’Alex Rins devra aller chercher : « j’ai toujours voulu finir devant lui, tout comme il voulait être devant moi », poursuit Joan Mir. « Cela fait également partie du succès de Suzuki et du fait que nous étions sur le podium dans presque toutes les courses ».

Joan Mir rend hommage aussi à l’Italie

Suzuki a donc construit son succès que l’équilibre technique, sur la bonne osmose entre ses pilotes, y compris avec le pilote test Sylvain Guintoli, dont les mérites ont toujours été vantés. Mais le fondement de cette réussite résulte aussi de la bonne synergie mise en place au sein d’une équipe aux effectifs peut-être moins nombreux que certains concurrents mais soudés et, par le fait, optimisés.

Un aspect qui remet en première ligne le rôle d’un Davide Brivio qui, hélas, ne sera plus des effectifs d’Hamamatsu en MotoGP, l’Italien ayant choisi une nouvelle aventure en Formule 1 : « il y a quelque chose de spécial entre l’Italie et le Japon », souligne Mir. « Davide Brivio a fait un travail remarquable. Suzuki est japonais, mais aussi italien. Parce qu’il y a beaucoup d’Italiens dans les stands qui apportent une bouffée d’air frais ».

C’est « une très bonne combinaison de la sérénité et du sérieux des Japonais et de la bonne humeur des Italiens », a déclaré le pilote Suzuki sur Motorsport-total. Reste à savoir si cette atmosphère survivra au départ de Davide Brivio.

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