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Forcément mécontent d’avoir chuté au premier virage dans le premier tour du Grand Prix d’Aragon, Jorge Lorenzo avait imputé la responsabilité de cet incident à l’attaque qu’il jugeait outrancière de Marc Márquez.

Dans les médias, le pilote majorquin avait tenu à signaler qu’en conséquence, des excuses seraient d’autant plus les bienvenues que le pilote Honda n’était pas venu prendre de ses nouvelles malgré sa fracture d’un orteil mis en évidence par un volumineux plâtre.

Ce matin, celui que l’on surnomme encore Por Fuera s’est rendu à Barcelone pour un contrôle médical lors duquel on lui a troqué son plâtre contre une chaussure orthopédique. Un autre contrôle aura lieu jeudi pour faire le point sur sa participation au Grand prix de Thaïlande.

En attendant, le pilote Ducati a tenu ce soir à se justifier longuement sur les réseaux sociaux, mais aussi à signaler que Marc Márquez avait (enfin) pris de ses nouvelles, ce qui satisfait naturellement son amour-propre.

Jorge Lorenzo : « Si vous cherchez dans mes déclarations passées, vous trouverez beaucoup de nouvelles où je reconnais mes propres erreurs… tout comme vous pourrez vérifier que je n’ai pas la langue de bois quand je pense que la faute incombe à un autre pilote ou une personne…
Marc a freiné 20 mètres + tard que les autres et c’est pourquoi il sort sur le vert. Quand je décide d’entrer dans la courbe, je ne m’attends pas à l’y trouver, et avec sa moto là, je peux rien faire d’autre que d’élargir sur la zone sale avec lui…
Si vous regardez la vidéo de la caméra embarquée, vous verrez la vitesse à laquelle il laisse les autres derrière lui en plongeant à l’intérieur. Un freinage incontrôlé où il était impossible d’arrêter la moto sans sortir de la piste (comme c’est arrivé).
Je suis conscient que de l’extérieur, cela ressemble à une erreur de ma part, parce que nous ne nous touchons pas et que moi également je vais à l’extérieur. Mais j’élargis en raison de son freinage à la limite inattendu pour moi. Si je ne l’avais pas fait, je serais sorti de la courbe comme lors des 8 éditions précédentes du GP.
Donc ma conclusion est que je n’aurais pas chuté sans le freinage « à la limite » de Marc, ni si j’avais j’avais moins ouvert les gaz en grand ou décidé de relever la moto et d’aller tout droit.
Pour compléter ma version, je tiens à vous informer que, cet après-midi, j’ai reçu un appel de Márquez pour s’enquérir de mon état, chose qui l’honore ».

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