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En MotoGP, il est actuellement un dossier en cours dont l’issue est inéluctable, et pourtant, sa clôture n’a de cesse de traîner. Il s’agit du contrat entre Valentino Rossi et le team Petronas sous l’égide de Yamaha. On a vu dans le cas de Dovizioso avec Ducati que les choses pouvaient être compliquées avec deux parties. Ici, nous en avons trois. C’est dire si on n’est pas sorti du sable…

…D’autant moins que chacun dans ce trio a de solides arguments à faire valoir en raison de son statut. La terre d’accueil Petronas ne veut pas à être une simple arrière-cour d’une usine Yamaha qui a promis cette destination à Valentino Rossi. Ce dernier veut être accompagné par ses proches.  On en est là depuis des mois et ce n’est pas l’air de Misano, proche de celui de Tavullia, dans deux semaines qui, semble-t-il, va détendre l’atmosphère. Une ambiance fidèlement dépeinte dans cette dernière intervention de Wilco Zeelenberg, team manager de Petronas Yamaha SRT…

Chez Petronas Yamaha, on veut profiter à, plein de cette saison 2020 où l’on se réjouit de voir son choix triompher. Il s’agit de Fabio Quartararo. Car ensuite, et avec un Franco Morbidelli déjà confirmé, il faudra rappeler que l’on n’est pas une annexe de l’académie VR46, soutenue par Yamaha.

Le cas Valentino Rossi pose en effet question chez les Malaisiens. Une ambivalence dans les sentiments qui ressort tout à fait de la dernière sortie de Wilco Zeelenberg sur ce sujet sensible. D’abord, il y a la joie : « c’est une belle opportunité pour nous d’avoir le meilleur pilote de tous les temps, c’est quelque chose d’unique. Si vous m’aviez dit, il y a 10 ans, que je serais le manager d’une équipe avec Valentino Rossi, je ne l’aurais pas cru », a-t-il déclaré.

« Rossi va à merveille pour son âge, mais ce n’est plus l’avenir »

En ce sens, l’objectif de la prochaine saison sera d’améliorer les résultats de cette année. « Nous voulons qu’il fasse encore mieux l’année prochaine qu’il ne le fait maintenant. C’est notre défi et notre ambition », précise-t-il. « Nous voulons tirer le meilleur parti du pilote qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent. Nous avons réussi à bien faire ces deux dernières années. J’ai hâte de voir si Valentino sera capable de faire de même ».

Cette dernière perspective avec sa méthode annoncée amène sur un terrain plus mouvant. Car il sous-entend l’encadrement dans le box de Valentino Rossi, celui-là même qui aura pour mission de tirer le meilleur parti de la nouvelle recrue. Au sens premier du terme, car côté état civil, ça semble coincé aussi : « nous travaillons en équipe pour l’avenir et nous ne devons pas cacher le fait que Valentino a encore un an à faire. Jusqu’à présent, il va à merveille pour son âge, mais ce n’est plus l’avenir, en parlant de jeunes pilotes, pas de Valentino. Nous voulons mélanger les choses et c’est aussi notre responsabilité de décider qui nous embarquerons pour notre équipe ».

Et c’est là que la résignation arrive : « c’est l’usine qui engage Valentino et, jusqu’à présent, nous n’avons pas entendu dire que le contrat avait été signé. Tout dépend de ce que veulent Valentino et Yamaha. On est un peu en marge de ça, il est embauché par Yamaha, pas Petronas », a- t- il expliqué dans des propos relayés par motosan, avant de conclure sur la fameuse question de la composition du team autour de Vale : « il a ses préférences, mais nous en avons la responsabilité finale ». Mais qui prendra la responsabilité de la décision qui mettra un terme à ces discussions sans fin ?

Franco Morbidelli, Valentino Rossi, myWorld Motorrad Grand Prix von Österreich

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