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MotoGP

Le Grand Prix du Japon va commencer, mais du Motegi s’entend encore l’écho des polémiques venues de la piste d’Aragon, lors du meeting du week-end dernier. Elles sont nées d’un départ chaotique et se sont développées en trois virages pris par un Marc Marquez autour duquel le monde semblait basculer. Était-il cependant responsable des heurs et malheurs qui se déroulaient sur son passage ? Pour certain un peu, pour d’autres beaucoup, tout ce beau monde en discutant passionnément. La preuve…

Dans ce Grand Prix du Japon, Marc Marquez souhaitera certainement n’être pris dans aucun fait de course, ayant eu sa part en Aragon, qui marquait pourtant seulement son retour à la compétition après plus de 100 jours à regarder le MotoGP depuis sa télé, en surveillant la remise en forme d’un bras droit opéré quatre fois en deux ans. Si la course lui manquait, il n’était certainement pas nostalgique de ses polémiques avec lesquelles il a aussi pourtant renouées.

Mais en fonction de son ADN, on reste ou non tout de même plus disposé à les affronter. Et celui de Marc Marquez est un vrai aimant à problèmes… Dennis Noyes dit ainsi dans son bilan d’Aragon : « Marc Marquez est un pur-sang et son instinct est d’aller chercher la victoire. Ce n’était pas la course dont il avait besoin, il voulait faire 23 tours. Il comptait faire une course complète pour rejoindre le Japon dans de meilleures conditions. Le grand mérite et le grand défaut de Marquez, c’est qu’il fonce à tout va ».

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« L’ouverture des combinaisons en MotoGP est quelque chose qui continue d’arriver et qui n’a pas de sens »

L’Américain, sur les faits, est du même avis que son compatriote Ben Spies, prenant ainsi le contrepied de Chicho Lorenzo : « ce n’était l’erreur de personne. Avec des pneus froids, la roue arrière a tendance à patiner. Les deux -Marquez et Quartararo- sont allés aux premières places parce qu’ils cherchaient l’occasion de dépasser. Personne n’est à blâmer, il n’y avait rien à étudier ». Mais il y a quand même quelque chose à dire, et c’est ce dont nous avons débattu ici : « la combinaison de Quartararo s’est de nouveau ouverte. C’est quelque chose qui continue d’arriver et qui n’a pas de sens. On dirait qu’elle s’ouvre dès qu’il y a chute. C’est arrivé à Jorge Martín et Aleix Espargaró ».

Dennis Noyes donne aussi sa vision sur ce qui se passe chez Ducati en MotoGP : « Bastianini sera pilote d’usine l’année prochaine, maintenant il est chez Gresini Racing. Cette équipe a ses sponsors, ses objectifs, etc. En plus, derrière lui se trouve Carlo Pernat », précise l’Américain. « Les Tardozzi ou Dall’Igna ont très peu dansé avec la victoire d’Enea. D’Italie, on dit que Domenicalli est en colère. Il y aura des réunions et des appels téléphoniques ». Voilà qui promet…

 

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