pub

Le plan de sauvegarde est en place et l’ensemble du paddock des Grands Prix ayant le statut de privé va devoir gérer une aide providentielle symbole d’une solidarité avérée de l’ensemble des acteurs et investisseurs. Mais la neige fond plutôt que de tomber au sommet de la course moto sur piste, un bouleversement dû au réchauffement provoqué par la crise planétaire du coronavirus. Le temps est donc compté et tout ce beau monde attend maintenant avec anxiété quand il pourra enfin refaire son métier. Loris Capirossi, qui est maintenant dans les secrets des décideurs, donne une tendance. Et à l’écouter, il faudra être encore patient…

Loris Capirossi est l’ancien pilote que l’on sait et qui est maintenant partie prenante de la sécurité dans les Grands Prix. Il a donc accès aux dernières informations et celles qui sont actuellement recherchées concernent un calendrier 2020 impossible à figer tant que cette pandémie sévira. L’idée générale est néanmoins de faire le maximum d’épreuves dès qu’il sera possible de les organiser dans un laps de temps très concentré. Les Grands Prix reportés sans date sont en danger, ce qui est le cas de Jerez, du Mans, et bientôt du Mugello comme de Barcelone. Quant à la perspective de prolonger les hostilités jusqu’au début de l’année 2021, elle se floute de plus en plus. Tout simplement parce que ce serait impacter la prochaine saison…

Loris Capirossi, a fait le point sur le sujet sur Sky Sport. Le représentant de Dorna à la Direction de Course du MotoGP, déclare ainsi : « pour le Championnat du Monde 2020 je ne pense pas que nous puissions aller au-delà de la mi-décembre… Aller au-delà du 15 Décembre, cela mettrait en danger la prochaine saison, les pilotes ont besoin d’un temps pour se reposer », a-t-il expliqué.

Difficile de dire quand les pilotes pourront voyager en toute sécurité et se remettre sur la bonne voie. « L’important est que nous soyons prêts, dès que cette urgence prendra fin. Nous pouvons encore organiser un bon championnat : avec l’idée de commencer à la mi-août, nous pourrions exploiter l’Europe autant que possible aussi longtemps que le temps le permet, puis nous déplacer en Asie et en Australie au cours des dernières semaines. » A suivre…