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Après 38 ans d’absence, la Finlande sera de retour dans un calendrier des Grands Prix qui sera composé, pour la première fois, de vingt meetings. Une mise en bouche de ce que sera 2022 et ses 22 Grands Prix avec en ajout le Brésil et l’Indonésie. Mais revenons à 2020. Le nouveau tracé du KymiRing est sorti de terre et de la forêt finlandaise, il a même été découvert par les pilotes d’essais des six constructeurs engagés en MotoGP, et il a laissé une impression pour le moins mitigée. Même le futur local de l’étape Mika Kallio a affiché ses inquiétudes. L’homme de la sécurité et des homologations pour la FIM Franco Uncini se montre, lui, serein…

Franco Uncini est un ancien champion du monde de 500 cm3, et à ce titre, il a toute la légitimité pour donner un avis sur une piste. Et concernant la nouvelle venue de Finlande, il ne s’attend à aucun problème en ce qui concerne l’achèvement et l’homologation du KymiRing finlandais.

À la différence du pilote d’usine Red Bull KTM, Mika Kallio et de plusieurs autres critiques, le responsable de la sécurité FIM est convaincu que le prochain Grand Prix de Finlande attendu pour le 12 août 2020, se tiendra comme prévu. « Nous avons déjà effectué un test là-bas, en août, et nous disposons maintenant de dix mois pour réaliser d’autres constructions » a déclaré le champion du monde 500 millésime 1982 sur Suzuki à Speedweek.

Une estimation que l’on peut d’ores et déjà qualifiée d’optimiste car Kallio a rappelé que dès fin octobre à cause des longues nuits, et des températures basses pendant près de six mois, aucun travail de construction ne peut être effectué.

Les pilotes se sont également plaints du dessin de la piste. La plupart des virages devraient être pris sur le second rapport en MotoGP. Il n’y aurait pas d’occasion de dépassement, et on craint une marche ennuyeuse. Mais Uncini voit les choses différemment. « Ayrton Senna avait l’habitude de dire : « Il n’y a pas de virages où l’on ne peut pas dépasser ». Pour nous, il n’y a aucune raison de changer, à moins que ce soit une question de sécurité ». L’italien de 64 ans a cependant ajouté : « vous pouvez faire beaucoup de travail en six mois. »