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En faisant le bilan de sa course portugaise, Johann Zarco avait comme un goût d’inachevé dans la bouche. Bien parti, il a cru en la véracité de ses choix techniques et notamment en ce qui concerne le pneu. Mais la fin de parcours a démontré que ce n’était pas la panacée. Se servant de cette expérience pour se projeter déjà en 2021, le Français retrouvait le sourire. Car son année a été plus que positive, légitimant totalement sa place chez Ducati. Sa carrière est relancée et il sera un de ceux sur lequel il faudra compter la saison prochaine, à condition de trouver un équilibre bien particulier qu’il détaille…

Johann Zarco a fait ses adieux au team Avintia avec un top 10 au terme de l’ultime manche de la saison qu’était le Grand Prix du Portugal. Un meeting organisé sur le très sélectif tracé de Portimao qui mettait en exergue les talents individuels. Et le Français, dès le premier jour de cette quatorzième manche de l’année, a montré qu’il en avait un solide.

Une bonne prestation qui s’est confirmée lors des qualifications et même dans la première partie de la course, d’où il pouvait envisager un top 5. Mais les choses se sont ensuite gâtées. Johann Zarco explique : « au deuxième tour, j’ai d’abord ressenti un contact, mais je ne savais pas de quel pilote il s’agissait ».

Un corps à corps avec Joan Mir

Il s’est avéré qu’il s’agissait de Joan Mir. « Le départ de la course a été très difficile car je devais toujours freiner très tard pour éviter d’être dépassé. Il n’y avait pas beaucoup de place dans le virage, mais Mir a bien décéléré, ce qui lui a permis d’éviter un contact plus dur », a déclaré le Français à propos de l’incident en début de course.

Le double champion du monde de Moto2 a combattu dans un groupe de huit pilotes, mais a dû admettre sa défaite à la 10e place en raison d’un pneu arrière dégradé. « Je suis déçu du résultat, mais j’ai eu de gros problèmes d’adhérence. Avant la course, j’ai choisi le pneu arrière dur, ce qui n’était pas le bon choix. Au début, je me débrouillais bien et je voulais rattraper Pol Espargaró pour le combattre pour la quatrième place. Mais à partir du milieu de la course, le côté gauche du pneu s’est beaucoup détérioré, ce qui m’a fait perdre beaucoup de temps dans les virages à gauche. J’ai essayé de rattraper les secondes que j’avais perdues dans les virages à droite, mais je n’ai pas pu », a déclaré le tricolore de 30 ans.

Mais les problèmes de pneus n’étaient pas le seul souci du pilote Ducati. « Ce n’était pas seulement le pneu qui comptait, nous devons trouver une meilleure configuration pour mieux gérer le pneu. Je pense que le défi est la combinaison entre la moto et mon style de pilotage, qui ne me convient pas tout à fait. Mais nous sommes sur la bonne voie. Nous nous sommes améliorés à chaque course, même si cela ne suffisait pas pour les premières places ».

En 2021, il échangera sa GP19 contre le dernier cri de chez Ducati, au sein du huppé team Pramac. Johann Zarco a déjà de grands projets pour la trêve hivernale. « Je vais chercher ma nouvelle Audi à Bologne, qui est incluse dans mon contrat Ducati. J’aimerais aussi préparer ma Panigale pour l’entraînement en janvier. Bien sûr, je continuerai à faire mon entraînement de cyclisme et de course à pied afin de commencer la nouvelle saison motivé et en forme », a déclaré Zarco, totalement revenu dans le coup après son année 2019 compliquée.

MotoGP Portimao J3 : classement

 

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