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A bien regarder le scénario catastrophe de Portimao pour les troupes Suzuki, celles-ci peuvent être heureuses d’avoir été sans le moindre reproche, le week-end dernier, à Valence. Tout semblait alors acquis pour les hommes de Davide Brivio dont le pilote Joan Mir était sacré Champion du Monde, tandis que le second pensionnaire Alex Rins se préparait à un statut de vice-champion qui aurait aussi permis à la marque d’être sur le toit du monde des constructeurs. Oui mais voilà, Portimao aura été leur Bérézina…

Tout tourne décidément très vite en MotoGP. En une semaine de temps, le commando Suzuki qui semblait être invincible à Valence a dû capituler en rase-campagne à Portimao. Et pas qu’un peu : les deux GSX-RR ont été touchées par un mal profond du côté de leur électronique. Un vrai danger qui a enlevé toute confiance aux pilotes et obéré le meeting.

Au bilan, ce qui devait être un bouquet final s’est avéré être un pétard mouillé. Joan Mir a abandonné, Alex Rins est tout juste dans les points, avec une visite chez le médecin dès lundi pour connaître l’état de son épaule droite à nouveau touchée lors d’une chute vendredi. Et  plutôt que de se voir sacré parmi les marques, Suzuki s’est fait passer par Yamaha pour le gain de la seconde position. La première revenant finalement à Ducati

« C’était dangereux »

Qualifié 19ème, Joan Mir a commencé sa course sur un train d’enfer puisqu’il était 11ème après deux tours. Hélas pour le Champion du Monde, il s’agissait d’un feu de paille… Il s’est bousculé d’abord avec Johann Zarco, déclenchant l’airbag du Français, puis il s’en est allé percuter Bagnaia. La suite, c’est le Majorquin qui la raconte : « un jour malheureux », a ainsi déclaré Joan Mir. « Les deux premiers tours, je me sentais très bien, je ne sais pas comment j’ai pu dépasser si facilement. Cela doit être dû à l’adrénaline. Ensuite, l’électronique s’est mise en grève, soit à cause de l’incident avec Zarco ou Bagnaia ».

« Je dois m’excuser auprès de Pecco, j’étais trop agressif. Parfois, je critique ce genre de manœuvre, ce n’était pas sale, mais pas le meilleur, je suis désolé. Finalement, j’ai abandonné car l’antipatinage ne fonctionnait qu’à quelques endroits, ce qui était très dangereux. J’ai eu quelques moments chauds, et en plus le pneu arrière s’est détérioré. C’est dommage d’avoir été contraint de terminer la saison comme ça ». Mais c’est heureux que l’essentiel fût déjà acquis…

Joan Mir était abattu après la course

MotoGP Portimao J3 : classement

 

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