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Morbidelli rassure sur sa première journée du Qatar 2

Après un premier Grand Prix du Qatar désastreux, Franco Morbidelli se pointait à nouveau à Losail pour un Grand Prix de Doha, avec la ferme d’intention d’effacer l’ardoise. Hélas, dès la FP1, sa Yamaha s’est distinguée par des panaches de fumée de très mauvais augure, faisant planer le spectre d’un retour du problème moteur vu la saison dernière chez le constructeur. Mais l’Italo-brésilien ne s’est pas dépareillé de son flegme malgré ces écueils. Sa FP2 a été correcte, le plaçant potentiellement déjà en Q2. Il fait son bilan, en rassurant…

Morbidelli a gardé ses nerfs durant ce premier jour du Grand Prix de Doha anxiogène. Sa FP1 a été en effet la suite de son cauchemar éveillé vécu lors du Grand Prix du Qatar de la semaine dernière. Le pilote Petronas espérait pourtant avoir exorcisé le mal mystérieux qui l’avait contraint à une anonyme 18e position en changeant toutes les pièces de sa Yamaha. Mais il n’avait pas changé le moteur, et celui-ci s’est défavorablement distingué. Par deux fois…

Une conjoncture que le vice-champion du monde tient cependant à dédramatiser. Pour lui, les apparences ont été trompeuses et ce qui a été vu ne présage en rien ce qui a été vécu en 2020 avec la M1 : « ce n’était pas un « flashback ». L’année dernière, les moteurs se sont juste arrêtés, cette année je me suis arrêté parce que j’ai vu les drapeaux correspondants avec mon numéro de départ sur la piste. Mais je ne pouvais ni sentir ni entendre un problème. C’est différent de l’année dernière », a affirmé Morbidelli.

Il ajoute : « nous avons eu un problème avec deux moteurs, mais heureusement, le problème n’était pas si grave. Les techniciens me l’ont dit. Nous pourrons à nouveau utiliser les moteurs et n’aurons pas à les retirer de l ‘allocation. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas aussi grave que l’an dernier à Jerez. Je ne suis pas inquiet et je suis juste content de pouvoir continuer à utiliser les moteurs », a souligné l’équipier de Valentino Rossi, 12e. « Pourtant, nous avons décidé d’en échanger un. Parce que nous ne pouvions prendre aucun risque pour FP2. C’est une séance très importante, surtout ici au Qatar. Le soir, tout s’est plutôt bien passé. J’avais aussi un sentiment plus normal le soir, c’était positif ».

On rappellera que les constructeurs ont droit à une allocation de sept moteurs par pilote durant la saison, un potentiel qui est porté à neuf pour Aprilia qui bénéficie encore des points de concession du règlement. L’année dernière, en raison d’une campagne réduite à 14 épreuves, il n’y en avait que cinq, ou sept.

Morbidelli : « ce fut une bonne journée »

La mise au point étant faite, Morbidelli s’attarde sur les autres aspects d’une journée évaluée tout de même comme bonne : « ce fut une bonne journée pour nous, même si ça n’a pas bien commencé », a-t-il déclaré. « J’ai chassé deux fois le chrono. La première attaque était tout à fait acceptable », a analysé Franky. « Lors de la deuxième tentative, j’ai eu deux fois les drapeaux jaunes, donc je ne pouvais pas vraiment voir mon potentiel. Pourtant, c’était suffisant pour entrer dans le top 10. C’est positif. Samedi, nous essaierons de comprendre encore quelques choses. Je crois et j’espère que nous sommes sur la bonne voie et que nous pouvons faire du bon travail ce week-end ».

« Beaucoup de choses se sont produites au cours des trois ou quatre derniers jours que j’ai passés sur la moto. Mais nous avons bien réagi », a souligné Morbidelli. « Vendredi soir, la moto m’a donné les retours que je souhaitais. Ce n’est pas suffisant, mais à mon avis, la direction est bonne. C’était un peu plus équilibré entre le jour et la nuit. Je suis content de ça. Je sais qu’après huit jours sur cette piste, il sera peut-être un peu tard, mais malheureusement les courses sont comme ça ». Ce samedi, il jouera sa place en qualifications dans ce Grand Prix MotoGP de Doha.

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