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Valentino Rossi a repris le collier comme ses autres collègues, ce vendredi, du côté de Brno. Un rendez-vous cependant peut-être plus particulier pour le Doctor qui doit stopper une mauvaise série pour mieux faire taire les rumeurs de retraite. On le présente même avec un genou mal en point, mais c’est son moteur qui a cassé ce vendredi. Une casse qui a fait parler mais Rossi reste au-dessus de la mêlée et il est même dans le top 10…

Un classement important qui lui ouvre les portes de la Q2. Samedi matin, en effet, on annonce une FP3 sur piste humide. Il fallait donc ne pas rater son vendredi, ce que Rossi a réussi : « c’était bien de pouvoir retourner sur une piste de Grand Prix après la longue pause et de piloter la M1, c’était un bon sentiment. Il était important de rester dans le top 10 aujourd’hui, car demain nous devons nous attendre à de la pluie dans la FP3. Les prédictions ne sont pas fantastiques. Mais grâce à la 9ème place, nous pouvons dormir en paix et attendre le temps qu’il fera le matin ».

Rossi avait un problème avec la Yamaha au début de la FP2, il fumait clairement, l’annonce d’une future panne moteur. « C’était un vieux moteur avec beaucoup de temps en marche. Je pense que quelque chose a cassé, mais je ne suis pas sûr de ce qui s’est passé là-bas » a déclaré l’italien âgé de 40 ans.

Un incident mécanique qui a fait parler car le Doctor a ramené la moto fumante au box plutôt que de la laisser sur le bord de la piste dès les premiers signes du problème apparus. Au risque de maculer le bitume d’huile ? Il explique « J’ai tiré l’embrayage avant que le moteur ne serre vraiment. Parce que je sentais que la performance était inférieure. Si vous attrapez l’embrayage assez rapidement, vous ne perdez généralement pas d’huile. J’ai tout vérifié, à gauche et à droite et derrière, j’ai vu de la fumée, mais je n’ai pas vu d’huile, mais j’ai quand même roulé très loin de la ligne idéale. De plus, je n’ai pas vu d’huile sur mes deux bottes, alors j’ai terminé le tour avec soin. Nous avons ensuite monté ces pneus sur l’autre moto et sommes repartis ».

Certes, mais l’affaire a été débattue entre les pilotes dans une Commission de sécurité où il a été rappelé que l’on s’arrête lorsque l’on est victime d’une casse moteur. La direction de course ne se penchera pas plus avant sur cet incident…

Rossi a fini à plus de sept dixièmes du leader de la journée qui n’est autre que Fabio Quartararo, pilote satellite Yamaha. Un écart qui ne le déstabilise pas : « nous avons essayé différents pneus dans la FP2. Mon rythme n’est pas mauvais, mais nous avons encore beaucoup de travail, car après quelques tours, les pneus commencent à glisser fortement. Il est donc difficile de maintenir un rythme constant. Mais c’est la clé du succès pour une bonne course ».

Sur l’état de la piste, il ironise : « les bosses de Brno sont célèbres. Je les connais depuis 1996, elles sont inchangées exactement aux mêmes endroits, je peux les nommer par leur nom. Nous les avons à l’entrée du virage 8 et à l’entrée du virage 10, dans la courbe d’arrivée et ainsi de suite. L’état de l’asphalte ne fait qu’empirer d’année en année. Mais j’y suis habitué. Le problème majeur est plutôt le fort relâchement du pneu arrière. Tous les mélanges ont une énorme baisse. Ce sera la clé dimanche. Vous devez essayer d’être rapide sans trop tirer sur le pneu arrière. Parce que la grosse chute vient après trois ou quatre des 21 tours ».

MotoGP République Tchèque Brno J1 : chronos

Crédit classement : MotoGP.com

 

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