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Alex Rins fait partie de ceux qui ont quitté le tracé de Sepang soulagé après trois jours de tests. Venu de la Moto2, il entre cette saison en MotoGP par la grande porte car pilote officiel de l’usine Suzuki. Au sortir d’une campagne où il a joué un moment le titre contre Johann Zarco avant de lâcher prise et finir troisième sa prestation, il avait débuté douloureusement avec la GSX-RR en chutant lourdement. Des déceptions qui commençaient à instiller le doute. Mais en Malaisie, les bonnes nouvelles ont rassuré pilote et entourage.

Alex Rins faisait une entrée particulière à Sepang puisqu’il se remettait d’une blessure au dos assez sérieuse, consécutive à son accident lors des premiers tours de roues avec la Suzuki à Valencia. Sur ce plan-là, cette reprise a levé les dernières appréhensions de l’Espagnol sur son état de forme : « « je me sens très à l’aise sur la moto, je n’ai plus de douleurs au dos » a commenté l’équipier d’Andrea Iannone qui a su progresser au cours de ces trois journées malaisiennes.

D’abord modeste vingtième, il a grimpé jusqu’au treizième rang ensuite avant de terminer son total de 148 tours à une bonne douzième position. Une place qui le mettait à la seconde place des débutants derrière Johann Zarco, dernier des pilotes à avoir pu tourner en dessous des deux minutes au tour. Rins s’est contenté quant à lui d’un bon 2:00,057 tandis que son équipier Iannone avait claqué un 1:59,452 lors de la seconde journée.

« Nous avons travaillé très dur durant ces trois jours pour trouver le bon feeling avec la moto, pour pouvoir adapter mon style et ainsi être plus efficace » a expliqué Rins sur MotoGP.com. «  Le mercredi nous étions également penchés sur la géométrie et les résultats furent plutôt positifs. Mais j’ai quand même besoin de plus de kilomètres, pour grandir et mieux cerner son fonctionnement. C’est surtout une question d’expérience comme on a pu le voir aujourd’hui. Avec plus de roulage, mes temps étaient déjà meilleurs ».

Pour Hervé Poncharal qui a observé ce rival direct pour ses pilotes eux aussi débutants, Rins sera à surveiller de près : « il sera fort. Il a vécu un désastre à Valencia et il a commencé assez loin ses essais à Sepang. Puis il a commencé à progresser. On sait aussi qu’il a une excellente moto alors il sera de la bataille qui déterminera celui qui finira comme le meilleur rookie ».

« Je suis convaincu que Johann, Jonas et Alex seront très proches en terme de performance ». On rappellera aussi que Suzuki a amené à Sepang trois motos différentes et qu’elles ont montré de belles dispositions tant sur un seul tour qu’en rythme général.

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