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Sur la grille du dernier Grand Prix d’Allemagne, pas mal de pilotes étaient loin d’être au meilleur de leur forme. Les frères Espargaró avaient ainsi leur lot de souci physique de même que les pilotes LCR devaient serrer les dents pour tenir leur rang. Et pourtant, ils n’ont pas fait défaut, faisant montre d’une admirable abnégation… Ce qui mérite quelques explications !

A part Aleix Espargaró qui n’a raté la cible des points que pour un seul tour, les autres précités ne sont pas revenus bredouille d’un Sachsenring qui représentait pour eux un terrible défi physique. Cal Crutchlow est même monté sur le podium… Ce qui lui a attiré l’ironie qu’il devrait être plus souvent blessé au vu de ce résultat !

Une ironie sans doute, mais elle fait sens. John Hopkins, un vétéran qui sait ce que piloter avec une blessure implique, explique : « je sais d’expérience que cela présente aussi des avantages lorsque vous êtes blessé » raconte le retraité de 36 ans. « Les attentes ne sont pas si élevées et cela met beaucoup moins de pression sur vos épaules ».

Il ajoute : « chaque pilote se met la pression et s’impose un haut niveau d’exigence. Crutchlow sait par exemple qu’il est un leader. Il devrait pouvoir se battre pour le podium à chaque course. Cela n’a pas si bien fonctionné lors des courses précédentes, mais il est parfois utile de faire un petit changement, et ça peut être une blessure mineure ».

« Physiquement, ce sera toujours un défi, même si l’adrénaline sur la moto peut bien sûr faire beaucoup. Mais en ce qui concerne le mental, dans un tel cas, en tant que pilote, vous commencez toujours avec moins d’attentes de la part des fans, de votre équipe et de vous-même en course ». Dans ce cas de figure, tout est en revanche du bonus. Encore faut-il avoir le caractère et la résistance pour tenir jusqu’à l’arrivée…

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