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Ducati

Parmi les critiques formulées contre une usine Ducati qui découvre que dominer n’est décidément pas synonyme d’être aimé, il y a eu l’histoire des supposées consignes entre les équipes dotées des machines de Borgo Panigale. Il est vrai qu’avec quatre teams révélant un effectif de huit Desmosedici sur une grille de départ à 24 participants, l’imposition d’une discipline de fer en faveur d’un leader désigné pourrait faire mal. Mais cela ne s’est jamais vérifié lors de la saison 2022. Alors reste ce fort contingent qui agace certains qui oublient qu’ils ont une large part de responsabilité dans ce qui arrive…

C’est un fait : Ducati compte huit motos au total sur la grille de départ du MotoGP, ce qui n’est pas apprécié de tout le monde. Même chez Ducati, on ne sourit pas de cette situation. On rappellera ainsi que le constructeur de Borgo Panigale, en la personne du directeur général de son département compétition Gigi Dall’Igna, a affirmé que cette physionomie n’avait pas vocation à être pérenne. Une posture qui devrait plus inquiéter les détracteurs que leur donner satisfaction. Car si on en est arrivé là, c’est que certains, que l’on trouve parmi les geignards, n’ont pas fait leur devoir.

Francesco Bagnaia, Ducati Lenovo Team, Gran Premio Motul de la Comunitat Valenciana

« Sans Ducati, nous aurions une saison avec moins de pilotes et moins de spectacles »

Une mise au point que fait Carlo Pernat, dans un entretien à GPOne, au cours duquel il rappelle ceci : « Ducati est critiqué pour avoir huit motos sur la piste, mais ce n’est pas la faute de Ducati. C’est plutôt la responsabilité de ceux qui n’ont pas fabriquées ces motos, comme Suzuki, qui n’a jamais eu d’équipe satellite ». Et l’Italien fait ce constat : « si Ducati n’avait pas existé, nous n’assisterions pas à un Championnat du monde avec 24 participants, mais à une saison avec moins de pilotes et moins de spectacles ».

Celui qui est manager d’Enea Bastianini, qui sera en 2023 un pilote d’usine Ducati, félicite aussi la politique menée par la marque depuis l’arrivée de Gigi Dall’Igna : « Gigi a initié la politique des jeunes, avec une grande capacité à choisir des pilotes. Le tout avec les équipes appropriées et une moto presque imbattable, et qui, je pense, le sera également la saison prochaine ». Une domination qui pourrait dépeupler encore un peu plus la grille en décourageant par exemple les deux marques japonaises qui joueront leur réputation et leur prestige cette année, en MotoGP.

Francesco Bagnaia, Ducati Lenovo Team, PETRONAS Grand Prix of Malaysia

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