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Parlons MotoGP Honda Repsol

Depuis hier, « Parlons MotoGP » se penche sur le cas Honda Repsol, et tente de dresser la liste des candidats probables à ce guidon trop peu convoité. Par le fait, la lecture de la première partie est vivement conseillée ; vous pouvez la retrouver en cliquant ici.

Nous nous étions quitté sur Fabio Di Giannantonio, pilote Gresini Racing. Après avoir statué sur ce qui pourrait lui donner l’avantage dans la course à la signature, passons en revue ce qui pourrait l’en retenir.

 

Fabio Di Giannantonio chez Honda Repsol, trop court en MotoGP

 

Les moins :

  • Il ne compte que deux bons résultats en MotoGP, à savoir deux des trois dernières courses. Ça fait maigre, très maigre. Il ne faut pas oublier qu’en deux ans, Fabio Di Giannantonio n’a que très peu prouvé avec une machine pourtant capable de gagner, ou au minimum, de finir régulièrement sur la boîte.
  • On en revient à l’importance de la tâche. Fin 2022, il évoquait ses difficultés psychologiques liées à la pression de l’environnement. Après sa quatrième place en Indonésie, il réitéra avec des propos similaires. Est-il un client suffisamment prêt pour assumer le guidon le plus contraignant en MotoGP ? Celui qui entraîne le plus de pression ? Celui qui a cassé des pilotes expérimentés comme Joan Mir, Jorge Lorenzo ou Stefan Bradl ? Celui même qui a fait douter le grand Marc Márquez cette saison au Sachsenring ? J’en doute. Bradl, tantôt wild-card, tantôt pilote d’essai, est largement revenu sur le challenge mental qu’implique le pilotage de la RC213V.

 

Parlons MotoGP Honda Repsol

Deux résultats pour sauver une carrière. Photo : Michelin Motorsport

 

Rajoutez à cela le fait qu’il est italien (le dernier non-espagnol titulaire chez Honda Repsol venait d’Australie et portait le n°27), et cela ne fait pas un très bon candidat pour ce guidon singulier.

 

Miguel Oliveira, le choix le plus cohérent ?

 

Même chose que pour Di Gia’ ; on a déjà largement évoqué la carrière et le plafond du Portugais. Retrouvez-en davantage dans un article dédié en cliquant ici.

 

 

Les plus :

  • Selon moi, il s’agit de l’un des meilleurs talents intrinsèques de la grille. Miguel Oliveira, dans un bon jour et sur une machine moyenne, est capable de battre les meilleurs pilotes du monde. Et il l’a déjà prouvé à de multiples reprises.
  • Dans cette liste, il est celui qui est le plus cérébral, posé, réfléchi. Sa force mentale est juste impressionnante, et ce depuis sa bataille pour le titre Moto3 avec Danny Kent en 2015. Il ne faut pas oublier que c’est aussi avec lui que la KTM RC16 est devenue une aussi bonne machine. Sur la piste, il a démontré qu’il pilotait intelligemment, avec le cerveau ; une grande qualité pour assumer un job aussi tortueux que contraignant.

 

Parlons MotoGP Honda Repsol

Le Portugais a le profil d’un pilote d’usine. Photo : Michelin Motorsport

 

Les moins :

  • Honnêtement, je n’en vois qu’un ; la régularité dans la performance. Miguel Oliveira est un pilote capable d’exploits, qui a le potentiel d’incarner le renouveau de Honda en MotoGP. Mais il est vrai qu’il peine à conserver un très bon niveau sur le moyen-terme, comme c’est le cas durant cette tournée outre-mer. Mais après tout, Honda possède déjà ce pilote plus conservateur en la personne de Joan Mir, si et seulement si il est capable de retrouver son niveau de 2020.

Pour cette raison, je pense que Miguel Oliveira est le plus apte à relever le défi Honda. Il a l’expérience, la vitesse et la capacité de réaliser un exploit pour relancer une dynamique positive au sein de l’écurie. De plus, son côté cérébral le protège du défi mental que représente la RC213V.

Et vous, sur qui miseriez-vous ? Dites-le nous en commentaires !

 

Quoi qu’il en soit, il sera difficile de remplacer cet homme. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo : Michelin Motorsport

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