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Après toute la période des essais privés et de la wild card à Valence (voir partie 1 et partie 2), 2015 et 2016 furent deux années d’apprentissage, aussi bien pour l’équipe que pour Maverick Vinales.

 

 

 

 

Cependant, le natif de Figueras apprend vite et au terme de cette première année en MotoGP il figure à la 12e place du championnat, juste derrière son coéquipier. Ce dernier avait très bien commencé la saison avec une huitième place à Austin et de septième places en Argentine et à Jerez. Son meilleur résultat a été obtenu en Aragon avec une sixième place. Au final, cette première saison s’est donc révélée très encourageante.

De l’autre côté du box, la tendance était identique avec une septième place au Mugello est une sixième à Barcelone et en Australie.

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2016 a vu la Suzuki GSX-RR progresser notablement, et après un premier podium au Grand Prix de France, Maverick Vinales, prenant nettement l’ascendant sur coéquipier,  a remporté la victoire à Silverstone, complétant son année par deux troisièmes places au Japon et en Australie. Il termine 4e du championnat, très loin devant Aleix Espargaro, 11e à plus de 100 points derrière.

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Techniquement, si durant ces deux années la moto a notablement évolué (adoption du cadre non ajouré, de la boîte seamless, moteur plus puissant, nombreuses modifications du bras oscillant), cela a été très difficilement observable à l’œil nu. Chez Suzuki, on évolue par petites touches et on cache tout ! La firme d’Hamamatsu et même aujourd’hui la seule qui monte un paravent pour cacher son bac de lavage à l’arrière des box ! Il fallait profiter des chutes pour découvrir peu à peu les dessous de la belle…

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Néanmoins, depuis deux années, on savait que la GSX-RR disposait d’un moteur 4 cylindres en ligne très incliné, d’une boîte de vitesses placée très haute et d’un cadre en aluminium tout à fait original, avec des longerons avant s’évasant horizontalement pour y accrocher des supports-moteur en carbone. Les photographes ont longtemps cherché à capturer cette partie-cycle et le premier qui est parvenu a été Neil Spalding.

Les supports-moteur en carbone, fixé au cadre par cinq vis, présentent l’avantage de pouvoir être changés pour jouer sur la rigidité. Faisant partie intégrante du carénage, ils servent également de protection interchangeable en cas de chute.

Les premières photos de ce montage, issues de captures d’écran ou prise lors d’une chute, étaient de piètre qualité…

Cependant, aujourd’hui, nous sommes en mesure de vous montrer ces photos dont l’origine ne peut visiblement que se situer à l’usine Suzuki elle-même, bien qu’elles n’aient pas réellement été diffusée dans la presse.

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