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Jonathan Rea

Jonathan Rea a pris comme un coup sur la tête ce dimanche à Phillip Island après une prestation lors de la course 2 qui l’a amené à valider son pire résultat à Phillip Island depuis qu’il a rejoint Kawasaki en 2013. Avant ça, la course Superpole ne lui avait jamais donné l’occasion d’espérer le podium. Il raconte ainsi son week-end australien en déterminant les responsabilités de chacun dans ce qu’il évalue bel et bien comme un échec.

La première joute de la saison WSBK à Phillip Island n’a pas rassuré Jonathan Rea sur une campagne capable de lui permettre de retrouver un n°1 perdu depuis fin 2020. La pluie du samedi dans la course 1 avait entretenu cette illusion, mais les deux compétitions suivantes de ce dimanche l’ont faite disparaitre.

Sur la course Superpole, il raconte : « c’était un peu mitigé, et nous avons dû nous rendre compte qu’aujourd’hui était un peu un désastre du point de vue des résultats. Aegerter est arrivé de manière très agressive dans le virage n°4 et m’a fait sortir. Je ne suis tout simplement pas entré dans le groupe. Je suis revenu mais avec Öttl et sa Ducati devant moi, je ne pouvais pas le dépasser. Il avait tellement d’accélération à la sortie des virages. Je prenais de gros risques ».

Jonathan Rea : « je dois assumer ma part de responsabilité, ainsi que mon équipe, car j’ai supervisé les réglages« 

La pluie le samedi avec un souci technique, un fait de course le dimanche matin… Il ne restait donc plus que la course 2 ensoleillée pour vivre le moment de vérité avec la nouvelle Kawasaki. Oui mais voilà… « Dans la Course 2, j’ai vu Locatelli loin devant et je me suis dit “c’est mon homme” car il avait un bon rythme cette semaine. Je suis arrivé à la tête du groupe. “Loka” était devant et il s’en allait. J’ai réalisé que je me battais dans ce groupe et tout d’un coup, bang, je n’avais plus aucun grip ».

Il précise : « j’économisais mes pneus, j’utilisais des trajectoires courtes, je relevais la moto et je n’utilisais pas le contrôle de traction… Nous devons juste nous rassembler et comprendre pourquoi parce qu’il y a quelques mois, j’étais capable de rivaliser et d’être beaucoup plus rapide sur une plus longue distance. C’est un peu un casse-tête pour être honnête ».

« Je ne pense pas que ce résultat reflète la réalité de notre niveau » assure le sextuple titré et recordman des départs en WSBK. « J’avais l’impression que pendant l’intersaison, nous avions amélioré la moto, mais c’est vrai, une mauvaise passe maintenant en WorldSBK et vous devez vous battre pour ces positions. Nous devons nous assurer que nous ne subissons pas trop de mauvais jours à partir de maintenant».

« C’est difficile, je ne vais pas mentir. Quand on a du grip, on peut faire la différence, le pilote peut prendre un peu plus de libertés. J’ai senti qu’au virage n°1 aujourd’hui, je ne laissais rien au hasard à chaque tour et que c’était juste pour être là. Vous ne pouvez pas faire ça pendant 22 tours ici quand vous devez vous préoccuper de votre pneu. Je dois assumer ma part de responsabilité, ainsi que mon équipe, car j’ai supervisé les réglages cette semaine et il est clair que nous n’avons pas été parfaits. Nous devons aussi faire attention à nous ». Il termine en tentant une note positive : « je pense vraiment que même si la concurrence est rude, la moto est bien meilleure que ce que nous avons montré ce week-end». Rendez-vous le week-end prochain en Indonésie pour vérifier ça.

jonathan réa

WSBK Superbike Phillip Island Course 2 : classement

Crédit classement wsbk.com

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