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Ducati

Le patron de Ducati Corse Gigi Dall’Igna surplombe à présent l’Olympe de la course moto sur piste qu’est le MotoGP du haut de son nuage rouge. Et il a du mal à y descendre. Une triple couronne conquise parmi l’élite, ce n’est tout de même pas rien au terme d’une saison où l’exploit s’est répété en WSBK. Le plus dur sera de recommencer en 2023 qui offre donc comme perspective plus de déception que de satisfaction, puisque faire mieux est impossible. De quoi remettre en question les vocations…

Gigi Dall’Igna a trouvé son Graal sous la forme d’un titre mondial en MotoGP chez les pilotes qui domine tous les honneurs validés jusque-là. Et il en a connu beaucoup celui qui est affectueusement surnommé « barbichette » par Johann Zarco.  On parle ici d’une cinquantaine de titres dans les différentes classes du Championnat du Monde. Des concrétisations prises sous l’auvent Aprilia, où Gigi Dall’Igna a fait triompher sa méthode dans feues les catégories deux temps et dans le championnat du monde Superbike.

Gigi Dall'Igna, Ducati Lenovo Team

« Le prochain objectif de Ducati est de faire ce que Ferrari a fait avec Todt et Schumacher : gagner 3-4 titres mondiaux consécutifs« 

Une stratégie qui s’applique à présent à Ducati pour aboutir à cette saison 2022 et ce résultat marquant de l’autre côté des Alpes : un pilote italien remportant un titre mondial dans la catégorie majeure des Grands Prix, 50 ans après Giacomo Agostini et MV Agusta. Et l’histoire ne demande qu’à être répétée selon un Carlo Pernat qui voit les choses ainsi sur GPOne : « Ducati est entré dans l’histoire avec cette victoire. Le prochain objectif est de faire ce que Ferrari a fait avec Todt et Schumacher : gagner 3-4 titres mondiaux consécutifs ».

« C’était le titre qui manquait. C’est sans aucun doute le titre le plus important », a déclaré Dall’Igna dans une interview avec ‘ Marca ‘. Mais avoir réussi ce qui est reconnu comme le plus grand défi de sa vie peut aussi engendrer une sensation de vertige : « quand on arrive à un certain point, c’est difficile de confirmer. Ce sera certainement un autre défi. Mais je pourrais alternativement démissionner ». Du lard ou du cochon. En attendant, bon réveillon.

Gigi Dall'Igna, Johann Zarco, Pramac Racing, Michelin® Grand Prix of Styria

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