Ce week-end à Assen, Yamaha célèbrera ses 70 ans de présence en Grand Prix moto. Une histoire riche, légendaire, mythique… mais qui, ces derniers temps, ressemble plus à une marche lente vers l’oubli qu’à un anniversaire triomphal. Car si le gâteau est prêt, les bougies risquent de s’éteindre toutes seules : la M1 est à bout de souffle, et le duo Fabio Quartararo – Alex Rins rame dans un marasme technique sans fin.
Après deux courses désastreuses en Aragon et au Mugello, Fabio Quartararo débarque à Assen avec l’espoir (et il en faut) de redresser la barre. Heureusement, le circuit néerlandais lui a souvent souri : podiums en Moto3, Moto2 et MotoGP, une victoire en 2021, et des souvenirs encore frais d’un top 3 Sprint en 2023.
Mais tout cela appartient à un passé où la Yamaha savait encore accélérer, freiner, tourner… et gagner. « Le GP d’Italie a été bien plus difficile que prévu », reconnaît Fabio. Comprendre : une catastrophe annoncée, vécue en direct.
« On laisse ça derrière nous et on se concentre sur la prochaine manche. Assen, j’aime bien. Ça pourrait mieux nous convenir. L’objectif reste de viser la Q2 et de faire une bonne qualif. On verra bien. »
Scénarios pour Fabio Quartararo alors que Yamaha fêtera ses 70 ans
Traduction : s’ils accrochent le top 10, on sabre le champagne. Et si Fabio y parvient, ce sera à l’énergie, à la grinta, pas grâce à la machine. Une fois encore, le Français devra masquer les lacunes d’un projet qui tourne en rond.
Le plus triste dans cette histoire, c’est que la Yamaha est fêtée… comme une gloire passée. Pas comme une menace actuelle. Et si les Japonais rêvaient d’un GP symbolique, à Assen, pour raviver la flamme, la piste pourrait bien leur rappeler que le MotoGP de 2025 est sans pitié pour les retardataires.
Rendez-vous dimanche pour savoir si les 70 ans seront célébrés avec des trophées… ou des mouchoirs.
