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Après une année 2016 difficile en raison de sérieuses blessures, Loris attaque la saison enfin en bonne santé et au mieux de sa forme. Avant les tests du Qatar qui vont être les derniers avant le premier grand Prix, faisons le point avec lui.

Comment vas-tu physiquement ? Tu as beaucoup subi l’année dernière, sans que ce soit forcément de ta faute ?

« Ça va. J’ai enfin vu le bout du tunnel et de ces blessures quand je me suis fait opérer en décembre pour enlever les plaques. J’ai retrouvé un pied qui est comme avant et j’en suis content parce que ça a quand même été de grosses blessures, et ce n’était pas gagné. Donc je suis satisfait de n’avoir aucune séquelle, ni douleur sur la moto. C’est bien de rouler sans se poser de questions, donc je suis très content de laisser ça derrière.

As-tu été soutenu moralement par la confiance maintenue de ton équipe pour 2017, et de celle de la FFM qui t’aide financièrement ?

« Dans ces moments-là, il est toujours important de se sentir soutenu par les gens qui nous entourent, qu’il s’agisse du team, des partenaires, de la famille et des amis. J’ai la chance d’être bien entouré, et que le team comme les partenaires me renouvellent leur confiance et que de nouveaux partenaires arrivent. C’est bon pour le moral. Je fais mon travail en dehors de la course, et on croit encore à mes capacités sur la moto. J’en suis très heureux et j’ai hâte de prouver qu’ils ont raison.

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Comment se présente le prochain test MotoGP qui va débuter au Qatar à partir de ce vendredi ?

« Il va y avoir beaucoup de travail et de choses à essayer. On a eu un test compliqué à Phillip Island, comme pour toutes les Ducati. On a trouvé des solutions à la fin. Le plus important est d’avoir une base de moto qui fonctionne partout, qui soit efficace et qui me donne confiance. On va essayer de résoudre nos problèmes, de travailler sur la configuration de la moto en début de course, quand on a le plein d’essence. On va effectuer ce test calmement, en roulant le plus possible. On va faire une simulation de course pour voir comment la moto se comporte. On attendra ensuite les choses sérieuses.

Comment envisages-tu ta saison 2017 ?

« Je ne me pose pas de questions. Je n’ai pas vraiment d’objectif. J’ai hâte de rouler, que ça commence. Je vais enfin pouvoir courir sans avoir à me poser de questions sur mon état physique, parce que l’année dernière j’ai fait 80% de la saison en étant blessé et ce n’est jamais facile. Je vais enfin rouler maintenant dans de bonnes conditions et me faire plaisir sur la moto, ce qui est le plus important. Je vais essayer d’accrocher de bons résultats tout au long de l’année, mais surtout de me faire plaisir au guidon parce qu’il y a longtemps que ce n’est pas arrivé.

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Ton successeur chez Kawasaki en Superbike Johnny Rea emplâtre titre sur titre, et c’est loin d’être fini. Ça te donne des regrets, de temps en temps ?

« Non aucun. Je savais que j’avais une moto pour être Champion du Monde là-bas, et que Johnny le serait. Je le savais depuis le début mais j’ai fait le choix d’essayer de percer en MotoGP. Je poursuis ce rêve et cet objectif. On essaiera de s’améliorer. Mais je n’ai aucun regret, je suis content pour Johnny et mon ancienne équipe parce qu’ils le méritent. J’espère qu’il y aura un peu de concurrence cette année. Dominer est agréable pour celui qui domine, mais le Superbike est plus agréable à regarder quand il y a beaucoup de pilotes qui se bagarrent pour la victoire.

Vous formiez une bonne bande de copains adolescents il y a quelques années avec Maverick Vinales, Gino Rea, Jeremy Guarnoni et les autres. Es-tu surpris de voir Maverick arriver maintenant sur le toit du monde ?

« Non, pas du tout. Je le connais depuis longtemps et c’est le seul qui a toujours été capable de concurrencer Marc et de rouler aussi bien que lui. Il a eu une carrière un peu moins soutenue et un peu plus compliquée pour arriver en MotoGP que Marc. C’est pour moi le seul capable cette saison d’être au même niveau que lui. Rossi sera toujours là sur une saison, mais en pilotage pur Maverick est le seul cette année à pouvoir concurrencer Marc. »

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Photos © Grupo Avintia

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