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Aleix Espargaró revient des trois premiers Grands Prix avec une besace loin d’être remplie de points. Tant au Qatar qu’en Argentine, il est reparti bredouille, et ce n’est qu’à Austin qu’il a pu ouvrir son capital de l’année avec une dixième place. Une belle prestation au demeurant, car il s’était élancé dix-neuvième seulement. Le tout sur ce qui est considéré comme le pire tracé pour la RS-GP. Un signe que le frère d’un Pol officiel KTM considère comme une révélation et la promesse de lendemains qui chantent…

Aprilia est un team usine dont l’engagement se fait adossé à une structure privée, celle de Gresini. Des six constructeurs officiels en lice, il semble celui qui met le moins de moyens sur la table. L’an passé, alors qu’il en était à sa troisième campagne, il a subi la loi du nouveau venu KTM au classement général des constructeurs. Par ailleurs, personne ne se bouscule pour être une de ses structures satellites. Cette saison se fait avec un Aleix Espargaró qui redouble et un Scott Redding nouveau venu de chez Pramac Ducati.

Pas de quoi enthousiasmer les foules donc, mais l’Espagnol garde le moral et nous assure qu’à partir de Jerez, dès ce week-end, il va nous surprendre : « je suis impatient de commencer la campagne européenne car je suis convaincu que l’Aprilia va mieux s’y comporter. Je pense que le niveau de l’équipe, de la moto, mais aussi le mien sont plus haut que ce que les gens disent et je suis certain que l’on va en surprendre plus d’un lors des prochaines courses ».

Il explique les marges de progression décelées : « nous devons tout analyser minutieusement, mais jusque-là, j’ai eu le sentiment de ne pas avoir assez de poids sur l’avant. Je le perdais tout le temps, je ne pouvais pas tourner comme il faut. On a travaillé dans cette direction puis on s’est ravisé car le remède était pire que le mal. Parfois, ce n’est pas simple de sentir les choses. Notre réel potentiel vaut au moins une huitième place ».

« Il faut qu’on le montre et ce sera en Europe. Je me sens bien sur la moto. Sa répartition des masses est différente de celle de l’an passé. Notamment à l’avant. Elle correspond plus à mon style de pilotage et lorsque tout est en ordre, je me sens fort avec elle. Le moteur quant à lui a été le plus gros progrès. Je peux me battre avec le maximum de puissance sans me préoccuper de la consommation d’essence. On n’est pas loin des autres motos ».

Il termine : « à Austin, j’ai été capable de dépasser dans la ligne droite, de rester avec les Honda, les Yamaha, et même les Ducati. La différence entre nous est minime, si bien que je suis impatient de courir à nouveau car je me sens compétitif avec cette moto ». La prochaine évolution de la RS-GP semble être le bras oscillant en carbone.

L’an passé à Jerez, Aleix Espargaró avait terminé la course neuvième après s’être élancé de la douzième place.

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