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Brad Binder a été le pilote qui a permis à KTM de garder la tête hors de l’eau durant cette intersaison qui n’a pas révélé une RC16 rassurante en vue de la saison 2022 de MotoGP. Miguel Oliveira a été non seulement aux abonnés absents, mais il a aussi été dans la ligne de mire des rookies de chez Tech3, à commencer par Raul Fernandez. Avec Yamaha, la firme de Mattighofen est l’une des deux déceptions de ces cinq jours de tests répartis entre Sepang et Mandalika. Mais le Sud-Africain dit attaquer le Qatar et son premier Grand Prix de l’année le couteau entre les dents…

KTM a été fidèle à sa tradition de chantier à ciel ouvert lors de cette intersaison, donnant ainsi l’impression de chercher son cap pendant que le temps s’écoule inexorablement. Une stratégie maison que le Sebastian Risse, directeur technique MotoGP de KTM a ainsi expliqué sur Speedweek : « cette année, nous abordons deux domaines d’une manière fondamentalement différente. Nous n’avons pas de nouvelle moto qui diffère de la précédente dans tous les domaines. Au lieu de cela, nous avons apporté de nouvelles pièces pour tous les domaines ».

« Cela nous permet de construire une nouvelle moto, mais en même temps de nombreuses pièces sont interchangeables. De cette façon, vous pouvez tester les pièces les unes par rapport aux autres et découvrir les avantages et les inconvénients. La deuxième grande différence est que nous avons passé beaucoup de temps à tirer le meilleur parti de chaque composant sélectionné. Cette approche vise la qualité plutôt que la quantité. Les deux nouvelles approches fonctionnent plutôt bien » dit Risse.

Brad Binder

Brad Binder : « l’équilibre de notre moto est meilleur que l’an dernier« 

En interne, la satisfaction est donc de mise, alors que, vu de l’extérieur avec la feuille des temps, il y aurait de quoi s’inquiéter. Qu’en pense le pilote Brad Binder ? « Jusqu’à présent, tout va bien. Nous avons trouvé des choses qui fonctionnent bien pour nous et nous avons amélioré notre package par rapport à l’année dernière. Nous devons encore travailler, c’est sûr, et il y a du travail à faire pour passer à l’étape suivante dont nous avons besoin, mais jusqu’ici tout va bien. Dans l’ensemble, l’équilibre de notre moto est meilleur que l’an dernier. Cela nous aidera principalement avec le « rythme sur un tour », mais cette différence se répercutera également sur la course car la moto est désormais plus conviviale pour les pneus. Nous verrons ».

En évaluation, il ne donne pas de pourcentage sur le potentiel, comme Bagnaia l’a fait avec les 85 % de sa Ducati GP22 et Quartararo pour sa Yamaha déjà à 100%. Mais Brad Binder donne tout de même une tendance : « mon sentiment avant la première course au Qatar est dix fois meilleur que l’an dernier. Néanmoins, une chose est claire : nous avons encore une marge de progression ». Le troisième jour à Mandalika, KTM a testé son package aéro, et l’usine autrichienne a présenté un échappement modifié. Brad Binder termine le test en tant que meilleur pilote du Red Bull KTM Factory Racing en P11, à 0.514 de la tête après 68 tours. Son coéquipier Miguel Oliveira était l’un des derniers en piste le troisième jour, et le pilote portugais était à 0.560 de la P15 à la fin du test.

« Je me sens bien sur la moto. Je veux emporter ce sentiment positif avec moi au Qatar », a expliqué Brad Binder, qui a fêté sa première victoire à Brno en 2020 lors de sa troisième course MotoGP et a remporté le GP d’Autriche en 2021 sous la pluie à Spielberg. « Je vais aussi attaquer en début de saison à Doha. On ne sait jamais ce qui peut arriver alors » termine-t-il, affichant ainsi sa détermination.

La KTM RC16 pour 2022

Classement combiné Test Mandalika MotoGP :

Manadlika

Crédit classement : MotoGP.com

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