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Le cas Romano Fenati a évolué avec le temps qui s’est écoulé. Et pourtant, les faits restent les mêmes, mais la caisse de résonance médiatique qui a suivi le geste inconsidéré en course contre un Manzi qui ne peut être considéré comme une victime innocente a changé la donne. Sanctionner un pilote, oui, mais lyncher un homme non. Du coup, les avis se sont adoucis. Sauf un.

Lors de la conférence de presse du Grand Prix d’Aragon qui ouvre ses hostilités ce vendredi même, le fait de course qui a marqué la joute de Moto2 à Misano est revenu sur le tapis ; ce qui veut dire le cas Fenati. Lorenzo s’est exprimé sur le sujet, les autres pilotes aussi et la volonté semble être de vouloir dépassionner le débat et s’interroger sur la meilleure action corrective pour remettre dans la bonne trajectoire le collègue égaré.

Une évolution qui ne fait néanmoins pas l’unanimité. Car Cal Crutchlow, lui, reste droit dans ses bottes : « Fenati ? Non, je ne change pas d’avis » a assuré l’Anglais qui avait appelé à son bannissement à vie. « C’est comme si depuis qu’il s’était excusé, on devait avoir pitié de lui.  Je n’y crois pas et il a fait beaucoup de choses étranges par le passé. Bien sûr, je ne suis pas un ange sur la piste et d’autres pilotes ne sont pas plus des anges, mais pour moi, c’était la limite. Je ne change donc pas d’avis du tout ».

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