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Jack Miller est assuré de sa promotion au sein du team usine Ducati et il laissera donc l’équipe Pramac au sein de laquelle il a pu se révéler. Même avec un contrat de seulement un an, l’Australien change de statut et il peut maintenant jouer les grands frères pour un Pecco Bagnaia qui doit encore tout prouver. Sa première saison en MotoGP n’a pas été celle escomptée par Paolo Ciabatti, directeur sportif de l’armée rouge qui lui a donc donné des échéances en 2020. De son côté, le team manager Pramac, Francesco Guidotti, assure qu’il n’y a pas péril en la demeure et que le renouvellement du bail va couler de source. Au milieu, le Champion du Monde Moto2 version 2018 doit garder la tête froide… C’est justement ce que « Jackass » lui conseille !

Le MotoGP est avant tout un sport mental dit-on, et il est vrai que nombre de situations vécues dans l’histoire ont étayé cette théorie. Cette dernière serait d’ailleurs plus particulièrement à décliner sur le cas de Pecco Bagnaia. L’Italien de 23 ans, Champion du monde Moto2 juste avant Alex Marquez n’a pas fait ce que Ducati attendait de lui pour sa première saison parmi l’élite. Même équipé d’une GP18, l’académicien VR46 était espéré plus véloce et régulier.

Son équipier Jack Miller a été aux premières loges pour évaluer le parcours de l’Italien. A présent avec un contrat du team usine dans sa poche, l’Australien lui prodigue quelques conseils dans un chat en direct avec le présentateur de Sky Antonio Boselli : « je ne pense pas que cela soit lié à Pramac ou Ducati. Pecco attend parfois trop de lui-même. « Go free » est écrit sur sa combinaison de course, mais je ne vois aucune personne libre » commence le pilote de 25 ans sur son cadet de deux ans.

« Des heures derrière un ordinateur »

Bagnaia travaille dur, est déterminé et c’est un pilote talentueux, assure celui qui a fini à la huitième place du championnat l’année dernière. « Mais après chaque session, il s’assoit devant l’ordinateur pendant des heures et étudie les données. C’est bien sûr important, mais vous êtes pilote, vous n’êtes pas ingénieur », prévient-il.

« Il y a des gens qui font ce travail », précise Miller, et il conseille : « je pense juste qu’il devrait se détendre, peut-être comme il le faisait auparavant. Je suis sûr que cela n’a pas été le cas par le passé. Il s’agit moins de données que de plaisir sur la moto ». Le mental, toujours…

 

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