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Pit Beirer

Jack Miller fait partie du fort contingent de pilotes qui découvriront une nouvelle machine durant cette saison 2023 de MotoGP au format inédit. Après Honda et Ducati, voilà à présent l’Australien chez KTM et en concurrence directe avec Maverick Viñales au passé Suzuki, Yamaha et au présent Aprilia pour savoir qui sera des deux le premier à revendiquer dans l’histoire de la catégorie des victoires avec trois marques différentes. Avec un peu plus d’une saison d’expérience sur la RS-GP, l’Espagnol part favori face à JackAss qui doit encore tout cerner de sa RC16. Mais à écouter ce dernier, ça devrait lui être plus facile de renouer avec le haut du classement qu’un Joan Mir ou un Alex Rins chez Honda…

Jack Miller est donc impatient de retrouver une KTM RC16 qu’il a roulée pour la première fois en novembre dernier à Valence. Les chronos n’étaient alors pas le sujet, la priorité étant plutôt donnée à un gros travail de fond pour établir des bases solides. Un sujet qui a été apparemment maitrisé, si bien que le pilote de 28 ans veut voir à présent ce que les ingénieurs ont pu tirer de toutes les données espagnoles pour les importants tests en Malaisie, qui marqueront l’entrée dans le millésime 2023 du MotoGP.

Avant de pouvoir en tirer les premières conclusions, il se souvient : « ce test d’un jour à Valence m’a montré beaucoup de choses. J’ai compris beaucoup plus que je ne le pensais », a déclaré Miller. « J’ai pu me mettre à l’aise assez rapidement. Vous entendez des histoires sur ce qu’est la KTM mais mon plus grand état d’esprit était que c’est moi qui conduisais la moto. Je n’écoute pas ce qui se dit dehors. Je dois apprendre la moto par moi-même, ne pas laisser quelque chose me déranger et influencer ma décision ou mes sentiments ».

« Donc, entrer avec un esprit ouvert a aidé », se réjouit-il sur crash.net. « La moto était bonne. Nous avons déjà fait de grands pas. Nous avons beaucoup joué en termes d’électronique, essayant de comprendre comment nous pouvons mettre plus de puissance au sol en sortie de virage. Ce qui m’a le plus frappé sur la moto, c’est la régularité de la moto. Je ne veux pas dire que c’était facile, car piloter une MotoGP n’est pas facile, mais la façon dont la moto était configurée était relativement facile à piloter », analyse l’Australien. « Quand la moto a pris vie, elle avait beaucoup de puissance. Je n’ai rien touché au niveau de la géométrie sur la moto à Valence », a-t-il ajouté. « Chaque sortie, nous avons dû réécrire le code de l’électronique pour en enlever et mettre plus de puissance dans ma main. Fondamentalement, juste des améliorations à ce sujet ».

Jack Miller

Jack Miller : « avec la force que KTM a derrière ce projet, on ne sait pas où cela peut se terminer« 

« Bien sûr, il y a eu du positif et du négatif. Je pense qu’en termes de positionnement du poids sur la moto, une fois arrivés à Sepang, nous comprendrons si nous sommes allés dans la bonne direction ou non. Nous recherchons toujours plus du package aéro. Nous avons pu passer un peu de temps là-dessus au cours de l’hiver, j’espère que les améliorations que nous apportons à Sepang ou à Portimao nous aideront tout au long de la saison » déclare encore l’équipier de Brad Binder.

Jack Miller termine avant de reprendre le collier : « je pense que les gars ont été très occupés cet hiver, travaillant sur mes retours de ce test et j’espère que nous pourrons apporter des améliorations à l’avenir ». Mais il est optimiste et voici pourquoi : « je crois que la façon dont KTM travaille et avec la mentalité ouverte qu’ils ont, la force qu’ils ont derrière le projet et ces grands esprits impliqués, on ne sait pas où cela peut se terminer. Je suis très honoré et privilégié d’en faire partie et de travailler avec ces gens formidables. A Valence, j’ai compris qu’il y avait beaucoup de potentiel avec cette moto. Avec les bonnes personnes autour, nous pouvons en tirer le maximum ».

Et on rappellera que ces « bonnes personnes » que sont, entre autres, son ancien chef d’équipe Ducati Cristhian Pupulin, Fabiano Sterlacchini, Francesco Guidotti ou encore Alberto Giribuola viennent du projet Ducati.

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