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En course comme dans la vie, c’est l’adversité qui révèle le véritable niveau des hommes qui y sont confrontés. Chez Yamaha, cet examen dure maintenant depuis plus d’un an, puisque le dernier succès remonté à Assen, en 2017, et que l’édition 2018 du Grand Prix ces Pays-Bas vient de passer. Du coup, l’ambiance ne manque pas d’être tendue sous l’auvent frappé du diapason. D’un côté nous avons un Rossi au discours vérité sur les faiblesses récurrentes de sa machine, et, de l’autre, un Viñales qui oscille entre enthousiasme de circonstance et colère passagère. Et c’est sur le plus jeune de ses deux pilotes que le team manager Meregalli s’est prononcé…

D’un côté un Doctor bientôt quadra qui serre les dents lors des essais, sauve l’essentiel lors des qualifications avant de se montrer efficace en course. Le nonuple titré est monté trois fois consécutivement sur le podium au Mans, au Mugello et à Barcelone. Il est second du championnat avec six points d’avance sur Viñales qui est le seul pilote à avoir marqué lors des huit Grands Prix disputés cette saison.

Si Rossi donne le sentiment d’être toujours concentré tout en étant réaliste et sans indulgence avec Yamaha, Viñales apparaît comme sanguin. Son ingénieur de piste Ramon Forcada a disparu de la circulation, comme banni par le pilote. Et le team manager Massimo Meregalli livre une idée sur l’ambiance qui règne dans son box : « depuis le Mugello, nous savons que Maverick n’attaque pas assez durant les premiers tours. Du coup, la température de ses pneus tombe. Cela concerne tous les types de pneu avant. Dès lors, il ne peut pas utiliser comme il faut ses gommes durant les cinq premiers tours. C’est pour ça que nous lui demandons d’attaquer plus dès le départ ».

« On a aussi changé le processus de préchauffage de ses pneus. A Barcelone, il a senti une évolution. On y a fait des tests avec le réservoir plein et il s’est montré plus régulier du début à la fin. Ce n’est pas facile de gérer cette situation pour lui. Il est jeune et il a faim de victoires. Parfois, il ne nous écoute pas assez ou il n’est pas assez patient pour se concentrer sur le problème. Il faut qu’il se calme. On le sait et on le respecte comme pilote. On essaie de lui montrer comment gérer ces situations de crise ».

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