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Danilo souhaiterait volontiers une place dans l’équipe d’usine Ducati en 2019, mais pour le moment les deux seules disponibles sont solidement tenues par Andrea Dovizioso et Jorge Lorenzo. Conservera-t-il sa Ducati officielle dans le team indépendant Pramac, ou rejoindra-t-il une équipe comme Aprilia ou KTM en tant que pilote officiel ? D’importants essais commencent à Sepang ce dimanche.

« Si important que 2019 a commencé avant 2018, sourit Danilo ! J’ai lu dans le journal que je suis déjà viré, que Bagnaia prendra ma place… Blague à part, Paolo Campinoti (propriétaire de Pramac, ndlr) et moi étions au courant : il m’a sorti de la misère, mais nous savions que ce serait la dernière année ensemble, le cycle est en cours. C’est aussi la signification du projet Pramac : J’ai un contrat avec Ducati, j’ai une option qui expire en juin pour entrer dans l’équipe d’usine, sinon je serai libre ».

Votre nom est cependant dans le carnet de nombreux teams : Aprilia, KTM…

« En 2017, la tentation d’aller chez Aprilia était forte, devenir pilote d’une entreprise italienne m’attirait beaucoup. Mais je ne voulais pas finir dans une autre maison car  après 6 ans en MotoGP, l’ambition est là ».

Pensez-vous que vous avez des chances ?

« Le rêve est là, mais je pense que tout sera décidé lors des premières courses et je ne trouve pas ça très juste : si vous n’êtes pas sélectionné après 3 GP, les 15 autres seront courus avec une motivation différente. C’est un monde qui exerce beaucoup de pression. »

Qu’attendez-vous de 2018 ?

« De répéter aussi bien qu’en 2017, mais avec moins de bas moments. Il y avait des courses dans lesquelles je ne comprenais pas les problèmes que mon style de conduite provoquait, j’aime rouler sur le côté mais le Michelin est délicat et je l’ai payé. »

« Il y a un an j’étais inquiet de ne pas savoir si je pouvais faire le nécessaire pour être parmi les meilleurs. Maintenant je le suis beaucoup moins. »

« Je ne me mets pas parmi ceux qui peuvent gagner le Championnat du Monde, mais je gagnerais volontiers deux victoires… ».

Chez Ducati, ils ne cachent pas leur motivation.

« Dovizioso en 2017 a fait la différence en allant toujours fort et en suivant son propre chemin, surtout au début où les faveurs semblaient être toutes pour Lorenzo. Jorge a grandi, il va faire peur ».

Un seul nom ?

« Marquez reste l’homme à battre, je ne sais pas si c’est lui qui a quelque chose de plus que nous tous ou la combinaison moto-pilote, mais je sais que je ne peux pas, comme lui, trouver presque sciemment la chute en recherchant trop la limite. Ma tête ne m’y conduit pas ».

Photos : Guidotti à gauche sur la photo ci-dessus (© Pramac Racing)

Source : La Gazzetta dello Sport / corsedimoto

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