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C’est pour l’équipe VRD Igol Pierret Expériences que Florian va disputer le mondial d’endurance avec Florian Alt et Xavier Siméon. VRD signifie Viltaïs Racing Division, en rapport avec l’ancien nom du team qui vient de changer.

On retrouvera lors des 24 Heures Motos en avril prochain au Mans cette équipe victorieuse en Coupe du Monde FIM EWC Superstock en 2016-2017, qui est passée cette saison en catégorie reine Formula EWC avec de grosses ambitions. Après un important travail de préparation de sa Yamaha R1 et de développement avec Dunlop, VRD Igol Pierret Expériences a prévu d’aller parfaire sa préparation en essais fin mars à Barcelone avant de participer aux essais pré 24 Heures Motos début avril.

Florian, tu as couru l’année dernière en octobre la manche Argentine du Championnat du Monde Superbike sur la Honda de l’équipe TripleM. Malheureusement tu as été percuté et victime d’une double fracture tibia péroné. Es-tu bien remis et as-tu pu bien t’entraîner cet hiver ?

« Non, je suis toujours en convalescence. C’est une vérité que l’équipe connait. Mais ce qui est important ce sera d’être prêt le jour J. Pour le moment je fais avec et poursuis ma convalescence. Ça continue à aller de mieux en mieux.

« Mes essais du Mans se sont très bien passés, je n’ai pas été du tout gêné pour piloter la moto. Ma marche n’est pas très agréable, ni sympathique à voir, mais malheureusement c’est comme ça. C’est un processus qui prend du temps. Je fais tout pour que ça aille mieux et être prêt le jour J. Et je le serai. »

Tu vas participer cette année au mondial d’endurance avec l’équipe Viltaïs qui devient VRD Igol Pierret Expériences. Au Mans, tu piloteras la Yamaha managée par Yannick Lucot avec Florian Alt et Xavier Siméon. Comment se présentent ces 24 Heures ?

« Pour le moment, tout se présente bien. J’ai effectué les essais au Mans avec Florian Alt car Xavier était en développement avec Dunlop. Pour moi le premier shakedown a été bon, tout s’est bien passé. L’entente entre les trois pilotes est vraiment bonne.

« Ça s’annonce actuellement bien, avec bientôt trois jours d’essais à Barcelone pour continuer à travailler, pour que je m’habitue aux pneus. Et ensuite on aura les essais pré Le Mans qui seront importants en vue de la course. On va accumuler du roulage avant l’épreuve pour arriver prêts et mettre les meilleures chances de notre côté. »

Tu as essayé la R1 début mars sur le Bugatti en version EWC chaussée de pneus Dunlop. Qu’as-tu pensé de cette machine ?

« Je connaissais déjà le caractère de la moto*. Il n’y avait rien de trop nouveau, sinon qu’en version EWC on a droit à une vraie fourche, des freins et un bras oscillant. J’ai rencontré une moto saine et facile à prendre en mains. Après, les pneus demandent un peu plus d’adaptation et je ne pense pas les avoir encore entièrement cernés.

« On a eu deux jours avec une météo mitigée, mais quelles qu’aient été les circonstances, les sensations ont été bonnes. Il n’y a pas eu en tout cas de mauvaise surprise. Le package m’a parlé tout de suite, je me suis senti bien à l’aise. Ça faisait quand même cinq mois que je n’avais pas roulé, mais franchement je suis optimiste pour la suite ».

*En 2017, Florian était pilote officiel au sein du « Pata Yamaha Official STK 1000 Team »

Tu avais débuté en endurance en 2013 au Bol d’Or avec le Team Louit Moto managé par Gilles Caballo avec comme coéquipiers Emeric Jonchiere et Lorenzo Savadori. Quel souvenir en as-tu gardé ?

« Ce fut une très bonne expérience. J’ai eu de très bons rapports avec l’équipe Louit Moto et j’ai vraiment apprécié cette aventure humaine et sportive. Je savais au fond de moi que je reviendrais dans cette discipline. Pour moi l’endurance ce sont de bons souvenirs.

« C’est plein de choses à la fois. C’est beaucoup d’émotion. On connait tous la difficulté d’une épreuve de 24 heures. Il y a des hauts et des bas. Tant que ce n’est pas fini, il ne faut jamais abandonner. C’est une discipline qui m’avait beaucoup plu donc je suis content de faire mon retour. »

As-tu d’autres courses prévues en dehors du Championnat du Monde d’endurance ?

« Non, absolument pas. Pour le moment, ma concentration et mon investissement sont entièrement pour l’endurance. Mais je reste ouvert à toute opportunité qui pourrait se présenter au fil de la saison et qui ne serait pas en concurrence de date avec les courses d’endurance. »

Lors d’essais au Mans début mars

Photo de titre : Yannick Lucot (team manager) et Florian Marino

Photos © VRD Igol Pierret Expériences

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