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Rien n’est jamais acquis dans le monde des Grands Prix où les situations évoluent vite. Ainsi, fin 2018, l’académie VR46 était à son apogée avec deux champions du monde s’étant succédé en Moto2 et assurés d’un guidon en MotoGP. Un an plus tard, il n’y a pas eu de titres et moins de victoires tandis que des ouailles ont quitté volontairement le navire. L’un d’eux est Bulega qui avait tout pour être le nouveau fer de lance de cette aventure voulue par Valentino Rossi. Il explique ce choix tout en reconnaissant qu’on l’attendra au tournant dans cette saison 2020…

Lorsque Nicolò Bulega a annoncé son intention de quitter l’auvent VR46, il rejoignait dans le mouvement Baldassarri et Foggia. Une première dans l’histoire de cette académie mise en place par Valentino Rossi qui n’avait eu jusque-là qu’un départ en la personne de Romano Fenati. Mais dans ce cas, c’est la structure qui avait décidé de se séparer de son pilote.

Pour Bulega, comme pour ses collègues, 2020 sera donc un tournant. Pour la première fois, le jeune italien va évoluer hors de la famille VR46. Il sera observé et son choix toujours évalué durant une saison où il devra faire avec cette pression : « c’est un changement très important, peut-être même risqué » avoue le désormais pilote Gresini sur GPOne. « Mais c’est quelque chose qui me donne beaucoup de stimuli. Je ne ressens pas de pression plus ou moins grande avec l’équipe de Gresini qui m’envoie tellement de sérénité. »

« Avec le VR46, nous avons rompu, du moins pour ma part, sans rancune et avec un grand sentiment de gratitude » ajoute Bulega. « Je peux seulement dire qu’ils sont une grande entreprise avec de nombreux pilotes. L’Académie était certainement une belle opportunité, je dirais unique au monde !  Peut-être avais-je besoin de sentir autour de moi des gens qui collaborent plus exclusivement, peut-être que je voulais aussi me sentir plus au centre d’un projet qui me soit dédié. »

« Ce n’était facile pour moi de décider de changer, mon père et moi, avec qui je me compare toujours, nous n’avons pas dormi plusieurs nuits… Alors nous avons pris cette décision ensemble et seul le temps nous dira si nous avons bien fait ou pas. Je suis conscient que si je vais bien, tout le monde dira que je suis un grand homme, si ça va mal je serai massacré… C’est un risque que j’ai pris » termine l’Italien qui a bien cerné tout l’enjeu de ce qui l’attend…

 

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