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Avec le début de la campagne européenne la saison prend une nouvelle tournure, et le marché des transferts en vue de 2023 et au-delà un coup de pression en MotoGP. Aleix Espargaró en a parlé confirmant un coup de froid avec Aprilia qui semble lui ouvrir des perspectives. Celles de Jorge Martin seraient multiples selon son propre aveu tandis que la cote d’Enea Bastianini monte en flèche. Mais tout ce beau monde devra attendre le signal de Fabio Quartararo, pièce maîtresse du puzzle…

Le retour en Europe du paddock des Grands Prix ouvre à diverses interprétations, mais beaucoup s’accordent pour dire qu’il marque le véritable début de la saison 2022. Une évaluation que ne comprend pas le pragmatique Aleix Espargaró qui en reste aux faits accomplis : « je ne comprends pas bien cette approche » dit-il. « Ici en Europe, ils doivent boire une eau différente ou quelque chose comme ça. Ce sont les mêmes motos, sur de l’asphalte, alors, je ne sais pas ».

Sur sa lancée, il parle de 2023 et il confirme qu’avec Aprilia, rien n’est évident malgré le fait d’avoir ramener pour la firme de Noale la première victoire en MotoGP, célébrée en Argentine : « je ne vais pas vous mentir, je serais ravi de continuer là où je suis, mais pour l’instant il n’y a pas de nouvelles, il n’y a rien… Je vais devoir faire un peu mieux encore ». Mais il ajoute : « vous ne pouvez pas rester immobile. Je veux juste faire deux ans de plus, j’en suis très sûr, et j’aimerais les finir chez Aprilia, mais comme je n’ai encore rien d’eux, eh bien, il faut penser à déménager ».

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« Je sais que je peux piloter dans presque n’importe quelle équipe si je le souhaite en 2023« 

Un déménagement qui prendrait la direction de Yamaha. Mais avant ça, il faut que quelqu’un prenne une décision… « Le marché va bouger, le premier qui doit déplacer une pièce est Fabio Quartararo, et quand il la déplacera le reste du puzzle suivra. Tout va bouger un peu. C’est vrai qu’il y a d’autres choses intéressantes ».

Un qui ne se pose pas de question est Jorge Martin. Il commente sur cette conjoncture : « je ne peux pas dire grand-chose, mais je suis très détendu quant à mon avenir » et il ajoute avec confiance : « je sais que je peux piloter dans presque n’importe quelle équipe si je le souhaite. Je laisse à mon manager la liberté de mener ces négociations. Je me concentre sur la saison ».

Côté potins, la cote d’Enea Bastianini monterait à ce point en flèche que Suzuki serait maintenant sur les rangs, et on rappellera que c’était la marque d’un certain Capirossi en fin de carrière, un Capirex alors managé par Carlo Pernat. Mais alors à la place de qui ? Rins se dit certain de sa légitimité auprès de Livio Suppo tandis que Joan Mir serait ravi d’aller défier Marc Marquez dans son antre.

Jorge Martin