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Luca Marini

Lorsque l’on écoute la synthèse que Luca Marini fait de sa première journée du vendredi, on se rend compte que les choses peuvent être déroutantes à Termas de Rio Hondo. Fabio Quartararo en a fait l’expérience mais à la différence du Français, l’Italien a fait plus que sauvé les meubles en se postant au quatrième rang. Cependant de grandes interrogations demeurent qui taraudent celui qui aime que tout soit à sa place et bien compris…

Luca Marini commence avec cette approche positive que sa place sur la feuille des temps légitime : « ce fut une journée positive pour moi, je suis content du travail que nous avons fait ». Et pour cause, le voilà déjà en Q2. Cependant à partir de là, on constate qu’il est passé par quelques sueurs froides et que son équipe n’a pas chômé dans le box : « nous avons changé quelque chose sur la moto et essayé une configuration légèrement différente pour cette piste. Car la situation est très difficile. L’asphalte est assez mauvais et le niveau d’adhérence est très mauvais. J’ai beaucoup de mal avec le pneu avant et avec le pneu arrière, on dirait qu’on ne peut faire son meilleur temps qu’au premier tour, puis le pneu s’use, mais après c’est constant », a analysé le pilote de 25 ans.

« Nous avons encore du travail à faire pour samedi, notamment sur le frein moteur et sur la gestion du pneu arrière pour la longue distance de course. Mais je suis satisfait de la première journée », précise l’équipier d’un Marco Bezzecchi posté juste devant lui et à l’approche plus instinctive. « Je pense que je dois encore m’améliorer sur un tour. Ce n’est pas suffisant, mais cela s’applique à tout le monde. Je m’attends à des temps au tour beaucoup plus rapides pour les qualifications de samedi ».

Luca Marini en Argentine vendredi

Luca Marini : “je n’aime pas cette situation et je veux comprendre pourquoi c’est comme ça

Le demi-frère de Valentino Rossi dit aussi qu’il reste à la recherche de ses bonnes sensations de l’intersaison qu’il reconnait comme perdues : « pour être honnête, c’est toujours un point d’interrogation » soupire-t-il. « Nous avons changé beaucoup de choses sur la première moto, mais j’ai aussi fait des allers-retours entre les deux motos parce que je ne me sens pas à l’aise avec la première moto. Nous devons enquêter plus avant. Le temps au tour n’est qu’un à deux dixièmes plus lent, c’est plus une question de sensation ».

Le pilote VR46 fait ensuite cette synthèse : « je n’ai aucune sensation sur l’avant et l’arrière bouge aussi davantage. C’est vraiment étrange, je n’ai jamais eu cette sensation en MotoGP. Je sais que ça peut arriver avec deux motos qu’elles ne soient pas exactement identiques. Mais je n’aime pas cette situation et je veux comprendre pourquoi c’est comme ça ». Un discours que l’on pourrait aussi entendre d’un coin du box Yamaha. Mais Marini est tout de même quatrième.

Moto GP | Gp Argentine Jour 1, Marini : "Demain, les temps s'effondreront"

Résultats de la P2 du Grand Prix d’Argentine MotoGP sur le circuit Termas de Río Hondo :

Crédit classement : MotoGP.com

 

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