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Les conséquences collatérales du dernier Grand Prix d’Autriche continuent à se produire sur le Red Bull Ring qui accueille à présent le Grand Prix de Styrie. Le week-end passé a été tendu et il aurait pu être dramatique si le destin n’avait pas veillé pour éviter à Valentino Rossi et à Maverick Vinales un sort sans doute bien funeste. Mais côté politique, les dégâts se révèlent. En cause, les commissaires de la FIM MotoGP. C’est maintenant vers eux que se concentrent toutes les critiques, et pas qu’un peu…

La première charge avait été donnée par Aleix Espargaro, dès le jeudi : « j’ai du respect pour Freddie Spencer, mais je pense que nous avons besoin de quelqu’un qui a couru en MotoGP il n’y a pas plus de huit ans Il nous faut quelqu’un qui a vécu les mêmes sensations que nous éprouvons sur ces motos et qui donc nous comprend ».

La seconde a été l’œuvre de Danilo Petrucci, qui avait accompagné le premier cité pour une tension révélée lors de la Q1 du précédant meeting. Il a d’abord tourné en dérision son avertissement donné : « ma mère était très en colère, d’habitude elle ne m’écrit jamais et reste calme mais cette fois elle était aussi très en colère. J’ai eu un avertissement, qui ressemble à un carton jaune, mais je considère que le geste d’Aleix est beaucoup plus sérieux que mon geste, généralement dans les autres classes, il est pénalisé ».

Et il termine : « les commissaires n’ont pas fait un travail adéquat en général, ils ne se sont pas beaucoup exposés, mais c’est une autre affaire, nous en discuterons en commission de sécurité ». Le coup de grâce est venu de Johann Zarco, sanctionné pour les raisons et le contexte que l’on sait. A la question portant sur le travail desdits commissaires, il a répondu : « je dirais que ce n’est pas un travail facile, ce qu’ils font, mais (silence)… non ! Je n’ai pas confiance dans les commissaires pour répondre simplement la question. Non ! Je ne pense pas que ce sont les bonnes personnes au bon endroit. Nous devrions avoir d’autres personnes ».

Pour terminer avec celui qui a ouvert le sujet, Aleix Espargaró, à la même question, avait répondu :  « je comprends que ce n’est pas facile pour eux de juger, mais ce n’est pas facile pour moi d’essayer de rentrer dans le top 10 avec Aprilia non plus. « Ce n’est pas facile pour mes ingénieurs de préparer la moto et ce n’est pas facile pour ma femme d’être mère non plus. C’est difficile pour tout le monde et je pense qu’il y a place à l’amélioration pour les commissaires. Ce n’est pas seulement moi qui le pense, nous sommes tous d’accord ».

Il va falloir remettre de l’ordre dans la maison MotoGP qui s’était montrée si unie et solidaire durant l’épreuve du confinement…

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